Vous avez sans doute vu passer recemment dans les organes d'information horlogère la présentation de la Patek Philippe 1938P-001 , repetition minute et alarme, sortie à 30 exemplaires pour heureux élus, afin de celebrer avec le faste qu'il se doit les 85 ans de Philippe Stern :

La Montre, le Père et le Fils :

---
Ed the Grocer ancienne maison l'Epicier

autant le mouvement est superbe autant le cadran est horrible à mes yeux.

le père a peut être remercié son dévot de fils en lui disant "les hommages c'est bien, les dividendes c'est mieux"

---
vanitas vanitatum omnia vanitas

Magnifique mouvement en éffet sur cette nouveauté de chez Patek Philiple, une question me viens, comment transforme t'ils l'énergie mécanique en sonnerie dans le mouvement?

---
Sous l'eau, Dans l'air ou en Zone rouge

Que voit on sur ce mouvement à part les ponts et les 2 marteaux ?

» Que voit on sur ce mouvement à part les ponts et les 2 marteaux ?

La faucille du kamarad Lénine !

---
" Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou "
Friedrich Nietzsche

Extrait de la communication sur le fonctionnement du calibre - je ne fais que recopier ce qui traine partout sur le net:

Le défi était de créer une montre sonnant la répétition minutes et l’alarme sur les deux mêmes timbres classiques, tout en conservant le système de verrou logé dans le flanc gauche du boîtier, véritable signature visuelle des répétitions minutes Patek Philippe. Il fallait pour cela qu’après l’activation du verrou, le mouvement soit capable aussi bien de sonner instantanément l’heure affichée sur le cadran (en mode répétition minutes) que de mettre en attente la sonnerie jusqu’à ce que l’heure affichée corresponde à l’heure programmée (en mode alarme). Contrairement aux répétitions minutes classiques, où l’armage via le verrou provoque instantanément le déclenchement de la sonnerie, l’adjonction d’un système d’alarme imposait donc de pouvoir débrayer le barillet de sonnerie par rapport au mécanisme d’entraînement des pièces de sonnerie (pièce des quarts, pièce des minutes, bec des heures).

Toutes ces contraintes techniques ont entraîné l’ajout de 227 composants, dont un système de bascule et roue à colonnes pour la sélection du mode de sonnerie et un dispositif de fusée avec détente de sonnerie utilisé pour déconnecter temporairement la source d’énergie (tambour de barillet de sonnerie) du mécanisme de sonnerie – un système réservé d’ordinaire aux montres à grande sonnerie. Le développement du calibre R AL 27 PS a entraîné le dépôt de quatre nouveaux brevets pour des mécanismes permettant notamment de passer en toute sécurité d’un mode de sonnerie à l’autre, de différer la sonnerie de l’alarme jusqu’au moment opportun, d’assurer dans tous les cas une séquence des coups correcte « heures, quarts et minutes » et de garantir que le barillet de sonnerie est toujours armé à fond à chaque activation du verrou – afin que la montre puisse toujours sonner, si nécessaire, jusqu’à 31 coups pour l’alarme (12 h 58). Le barillet de sonnerie a été par ailleurs doté d’une bride glissante afin d’éviter toute surtension dans le ressort.

Le réglage de l’heure d’alarme sur 12 heures s’effectue de quart d’heure en quart d’heure grâce à la couronne tirée en position intermédiaire et à l’aiguille centrale de type Breguet en or rose pointant l’échelle poudrée or rose à la périphérie du cadran. Pour faire entendre un maximum de coups, l’alarme de la référence 1938P-001 sonne toujours deux minutes avant l’heure programmée. Ainsi, si l’on a réglé l’alarme sur 3 heures, au lieu de trois coups graves (qui pourraient facilement passer inaperçus), la montre égrènera deux coups graves, trois doubles coups aigu-grave et 13 coups aigus, soit 21 coups au total. Un véritable intermède musical. Des systèmes de sécurité empêchent tout dommage en cas de mauvaises manipulations – comme des armages successifs du verrou alors que l’alarme est déjà activée ou une mise à l’heure du mouvement alors que la montre est en train de sonner.


Le calibre Patek Philippe R AL 27 PS :

---
Ed the Grocer ancienne maison l'Epicier

Joli post mon cher Ed, finement analysé !

La montée en puissance de l'animation/modération commence à produire ses effets sur la qualité des échanges, merci ED, continue/continuons !

---
Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

Jolie montre, mais pourquoi ont-ils mis un vieux sur le cadran?

Merci pour cette mise en évidence doublée d'une bonne et belle analyse de l'étrangeté graphique

Jolie montre en effet comme si PP ne pouvait que faire du beau, du bon, du fort et à peine est ce écris et lu que mon sang se glace... Qu'est ce que c'est que cette horreur...


De mon avis de néophyte ++ du bon gout, la gravure, 'hommage au papa qui est parti' aurait suffit, le cadran et sa représentation graphique sans finesse, la signature de teinte noire non assortie au climat du mouvement, sont dignes du plus mauvais gout qu'il soit possible de déployer.

A l'analyse, le fils à sont mauvais gout et dans l'exercice difficile de l'hommage discret, on lui aura laissé carte blanche et dans l'émotion qui doit l'éprendre le résultat s'avère d'une totale mièvrerie...

L'analyse continue, les directions 'artistiques' sont donc très probablement entre d'autres mains chez PP, pour le bonheur de cette maison, qui ne fait que très rarement de faux pas.

Je terminerais en ajoutant pour diluer ce tout, que chacun à son mauvais gout, là est l'essentiel.

Patek a eu le bonne idée de limiter la série à 30 exemplaires. Peut-être ont-ils eu l'intuition que cela se vendrait difficilement

Après 'un pont trop loin', 30 montres de trop

J'ai toujours trouvé que les dictateurs feraient un thème de collection rigolo.
Il est assez facile de trouver Kadaffi, Mobutu, Idi Amin...

---
**Exupéry (Modérateur)**