» Voici l'une de mes préférées :
»

Un bien joli chronomètre avec des aiguilles fines et lisibles.

Un "trésor" en acier serait sans doute apprécié mais... est-ce compatible avec la gamme ? Pas certain.

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Rien ne va de soi...

Thierry,

je partage ton avis pour les aiguilles et un logo en métal appliqué...

le prix public est de 10500€ (vu a la boutique des Champs) mais au marché gris le prix sera au alentour de 7000€ voir un peu moins, j'ai fait une demande de tarif

»
» Au final, on peut avoir une belle montre en or (un métal assez
» plaisant...), techniquement moderne et esthétiquement assez traditionnelle
» à la fois.

Pour un prix très acceptable. Si l'on fait abstraction du passé, elle est très bien cette montre.

Et puis le vrai le vintage on aime ou pas; pour ma part j'ai eu une fois une oméga 60 's en parfait état mais avec 31,5 mms je ne l'ai as gardée; j'ai mis 3 mois à la vendre 250 balles; il faut croire que le vrai vintage n'attire pas des masses

Ton analyse se tient et je suis d’ailleurs parfaitement d’accord avec toi sur ce point : le vintage est vintage et le moderne est moderne.

Je ne pense pas faire partie des rigoristes : j’apprécie les montres modernes comme les montres anciennes, chacune pour ce qu’elles sont.

C’est justement ce qui me pose problème dans la démarche d’Omega : la marque mélange les genres sans pour autant faire de choix vraiment originaux, comme dans le présent cas.

Au final, il en ressort des modèles aux esthétiques fades et sans grand intérêt.

Amha, bien entendu.

Autant sur une production comme la Hour Vision, sortie en 2007, j’avais le sentiment qu’Omega avait quelque chose de nouveau à dire, et un regard neuf à apporter à l’horlogerie contemporaine, autant là, je trouve que c’est le néant.

La marque m’a sérieusement déçu sur le tournant 2009/2010.

Je pensais que l’arrivée du calibre manufacture et la sortie de nouveaux modèles s’inséreraient dans une stratégie ambitieuse de réhabilitation de la marque.

Au final, je trouve que la ligne suivie depuis cette période relève plus de l’investissement rentable que de la démarche créative et innovante.

La fameuse « montée en gamme » qui caractérise la politique récente de la marque est assez caractéristique de cet appauvrissement stylistique qui a affecté le gros de sa production.

Un exemple concret avec un modèle que je trouvais au départ intéressant : l’AquaTerra.

Bien qu’inspiré de l’Oyster, ce modèle a eu pour mérite de réintroduire chez Omega un modèle mi-sport mi-habillé qui faisait longtemps défaut dans le catalogue du fabricant.

Le modèle présentait par ailleurs une esthétique facile à comprendre, même pour un néophyte.

Lorsque la marque a opté pour une montée en gamme avec le 8500, je trouve que toute la collection s’est affadie.

La raison ? Une surenchère sur les finitions qui est venue réduire la lisibilité et alourdir une esthétique qui au départ était plutôt réussie.

Alors effectivement, les AquaTerra actuelles en jettent quand on est en boutique….

Mais sur les plans fonctionnel & esthétique, très franchement, je ne pense pas que l’on puisse parler d’une grande réussite.

Les modèles de la génération précédente me semblent bien plus réussis.

Malheureusement, beaucoup de choix récents de la marque vont en ce sens : donner au futur acheteur l’impression qu’il en aura pour son argent et qu’il choisit une valeur sûre sur le plan esthétique.

Pourtant, à mon sens, la marque néglige le plus important : l’ergonomie.

Il y aurait beaucoup de choses à redire, comme par exemple sur la répartition de la masse des boîtiers ou encore la manière dont la marque fait usage des matériaux, mais je vais m’arrêter ici, car on va penser que je m’acharne…

amicalement

Servatempus

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Le renversement est le mouvement du Tao, la faiblesse sa modalité.

Bonjour !

Dans l’absolu, une montre à remontage manuel a tout à fait le droit à la date.

Disons que c’est surtout affaire de purisme.

Dans l’histoire de la montre bracelet, il y a trois caractéristiques qui se sont généralisées de manière linéaire :

- entre 1940 et 1955 : la seconde centrale (au détriment de la petite seconde à 6 heures).

- entre 1955 et 1965 : le remontage automatique (au détriment du remontage manuel).

- à partir des années 60 : la date.

Les montres à remontage manuel avec quantième à guichet existent, mais elles n’apparaissent qu’à partir de cette dernière période.

De façon générale, on peut considérer que l’archétype de la montre moderne est une montre à remontage automatique avec date et seconde centrale.

A l’inverse, l’archétype de la montre-bracelet ancienne est une montre à remontage manuel avec petite seconde à 6 heures et sans date.

En ce qui me concerne, et cela n’engage bien entendu que mon point de vue personnel, une montre à remontage manuel est clairement une montre de puriste.

La nécessité d’un remontage à la main est quelque chose de totalement désuet, et la personne qui opte pour une telle particularité lors de l’achat d’une montre, le fait en principe en toute conscience, c’est-à-dire qu’elle recherche justement cet archaïsme pour son charme.

Aussi, elle devrait tendre à respecter une certaine logique et ne pas opter pour l’affichage de la date, qui est un confort tout aussi superflu que l’automatisme (pour celui qui n’a pas peur de renoncer à une certaine gymnastique mentale ).

Pour terminer, sur un boîtier or, qui est par essence le matériau de la montre habillée et intemporelle, on tend en règle général à privilégier le dépouillement.

Le maintien d’un guichet de date va bien entendu à l’encontre de cette logique.

amicalement

Servatempus

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Le renversement est le mouvement du Tao, la faiblesse sa modalité.