Chronomania - Une nouvelle diver de chez GS est arrivée : SGBX 337

Une nouvelle diver de chez GS est arrivée : SGBX 337 (Revues & Essais)

posté par regulateur , 09/10/22, 12:14

Bonjour à toutes et à tous,
L’histoire se répète sans fin. Comme dans le film « Un jour sans fin » (avec Bill Murray qui est bloqué dans une boucle temporelle qui répète le jour de la marmotte), je me réveille très périodiquement avec la même furieuse envie de m’acheter une nouvelle montre. C’est grave docteur?
Je croyais que l’achat d’une Doxa Sub 600 T allait calmer mes névroses pour quelques temps, et je suis malheureusement retombé sur un post de Chronomania datant de 2019 traitant de la Grand Seiko SBGH255…… gnkt était à la manoeuvre et nous a donné à voir de somptueuses photos de sa nouvelle acquisition.
Cette SBGH 255 est fabuleuse, mais un peu hors de portée côté finances et surtout, elle présente des dimensions qui la rende difficilement portable pour un poignet comme le mien.

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Crédit gnkt

Mais ce post montre également une série de 3 montres GS à quartz dont les prix et les dimensions se rapprochent beaucoup plus de mon cahier des charges: la série des SBGX 335J, 337J et 339J.

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Crédit Grand Seiko et gnkt

En termes de plongeuse, GS possède son propre style et j’avoue y adhérer entièrement. A tel point que le reste de la production horlogère étanche à plus de 100 m ne n’intéresse plus guère. A l’exception de Doxa qui possède plusieurs modèles dont je ferai bien mon 4 heures.

Pour en revenir à mes Nipponnes tribulations, mon choix s’est porté sur la version à fond bleu que je vais vous présenter ci-après, sachant que ce n’est pas une nouveauté car elle est au catalogue GS depuis 2019.
Bon, notre histoire d’amour a cependant mal démarré….La lunette cliquait mal et cette montre est repartie au SAV après seulement 2 jours….. Mais je dois dire que Frédéric de la boutique de la rue Bonaparte s’est démené afin qu’elle revienne rapidement. Et ce fut le cas après 2 petites semaines d’attente. Notre édile a ainsi pu démarrer.
La première impression est que cette montre est un peu « brut de décoffrage » avec un côté très « anguleux », renforcé par le fait qu’elle est en acier et non pas en titane. Je trouve que ce dernier donne aux GS Divers un aspect plus raffiné et moins « matière brute » que l’acier.

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Cette SBGX 337J présente un aspect très « toolwatch » mais GS , comme a son habitude, a soigné tous les détails et cela rend finalement cette montre vraiment très « versatile ».

La couleur du cadran est vraiment somptueuse. Ce bleu métallique permet d’obtenir un cadran très contrasté et donc très lisible. Selon l’intensité de la lumière, ce bleu vire de l’électrique au bleu nuit. Le cadran est très très légèrement soleillé et offre donc des jeux de lumière qui le rendent très vivant. malheureusement, mes talents de photographe étant ce qu’ils sont, je n’ai pas réussi à mettre en évidence ce très léger soleillage….il faudra me croire sur parole…. :-)

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Le jeux d’aiguilles (heure/minute) typique des plongeuses GS rend la lecture de l’heure très facile et très directe. Et pour le coup, leur aspect brossé renforce l’aspect toolwatch de cette montre. Quant à la trotteuse jaune, elle vient discrètement matcher avec les inscription jaunes du réhaut et je trouve cela très réussi.

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Les index appliqués sont parfaitement polis brillant et ne souffrent d’aucune critique.
Ils reçoivent une dose de Lumibrite et sont donc parfaitement visibles la nuit.
Ce cadran reçoit un GS en lettres appliquées avec les mentions « Grand Seiko » et « Divers 200 m » peintes.

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Cette SBGX est équipé d’une lunette noir brillant qui n’est pas en céramique mais en acier. Les chiffres d’un blanc très pur contrastent parfaitement et sont donc également très lisibles. Ils bénéficient de la nouvelle typographie qui se retrouve me semble-t-il à présent sur toutes les nouvelles plongeuses.(Des chiffres plus ramassés et un point qui apparait sous chaque chiffre, voir photo ci-dessous). Le choix de GS de fabriquer des lunettes en acier et non pas en céramique me va très bien: en cas de chute, l’acier sera me semble-t-il plus résistant aux chocs. La lunette est bien sûr unidirectionnelle (120 clics) et sa préhension est très aisée.

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Mais le caractère très affirmé de cette montre est lié à la forme de son boitier et spécifiquement de ses cornes très courtes et très anguleuses. Ces dernières, polies miroir, viennent en prolongement d’un boitier à la ligne très « tendue ». Cela a pour effet d’affiner la boite et donne un caractère très nerveux à l’ensemble.
Avec ses 43,7 mm de diamètre hors couronne et 44 mm de corne a corne, ses 13 mm d’épaisseur et ses près de 200 g, ce n’est pas une montre « de fillette ». Mais comme pour la SBGA231, je suis assez bluffé par le confort de cette GS et la facilité qu’elle a de se poser sur le poignet. Les cornes sont percées et ce n’est pas pour me déplaire car je trouve cela très pratique lors des changements de bracelet.

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Le dessous de la boite reçoit également un chanfrein poli qui concourt à donner cette finesse tout en accroissant le confort au niveau du porté: il n’y a aucun angle vif et la montre se positionne parfaitement bien sur le poignet.

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La couronne signée GS, est placé à 4h00 et est bien sûr vissée.

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Le dessous de boite est vissé et reçoit le traditionnel lion de GS.

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Cette SBGX 337 est équipé d’un bracelet à 3 maillons entièrement satiné. Les bords du bracelet sont chanfreinés et reçoivent une finition poli miroir du plus bel effet

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Ce bracelet fait solide et est très confortable. La boucle déployante offre 4 réglages fins par pas de 3,5 mm qui permettent de parfaitement « équilibrer » cette montre.

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Cette boucle déployante est équipée d’une extension qui est libérée en appuyant juste sur la sécurité.

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La contre-partie est que cette boucle déployante est plutôt épaisse (environ 10 mm). Même si rien ne raccroche, j’aimerai bien que GS planche sur l’amélioration de leur bracelet de plongeuse pour que leur boucle déployante soit moins épaisse. Je trouve que d’autres marques font mieux sur ce point là.

Cette montre est motorisée par un calibre à quartz 9F61 de très haut niveau dont la dérive annoncée est +/- 10 secondes par an…..(GS annonce même +/- 5 secondes par an sur certains calibre à quartz « spéciaux »).

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Donc inutile d’en rajouter d’un point de vue de la motorisation, je crois que tout est dit. Pour ceux que cela intéresse, le site GS donne plein d’information à ce propos.

J’aurai cependant deux choses à ajouter:
l’aiguille des secondes s’arrêtent parfaitement sur les index, ce qui est pour ma part fondamental…..
j’ai découvert que l’aiguille des secondes ne fait pas un saut par seconde, mais 2 sauts par seconde. C’est invisible à l’oeil nu.....

En conclusion, plus je me détache des autres marques, plus je me rapproche des productions du pays du soleil levant. Même si la fièvre des prix semble gagner aussi GS (et Seiko), leurs différentes gammes de produits (mécanique, Spring Drive et quartz) permettent encore de bénéficier d’un RQP plutôt convaincant. Les Japonais font preuve d’audace alors que dans le même temps, je trouve que les marques Helvétiques restent ancrées dans une forme de conservatisme. Je trouve d’ailleurs qu’elles se copient un peu trop les unes les autres.
En dernier lieu, je tiens à remercier Frédéric et son équipe de la boutique GS de la rue Bonaparte. Comme d’habitude, l’accueil est parfait: sourire, passion partagée et bonne humeur rendent très agréables les moments passés en leur compagnie.
L’inévitable wrist-shot de fin de revue.

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