Doxa Sub 600 T...l'été arrive.... (Revues & Essais)

posté par regulateur , 18/06/22, 15:46
(Modifié par regulateur le 18/06/22, 16:07)

Bonjour à tous,
Après avoir craqué sur une plongeuse Grand Seiko étanche seulement à 200 m (ce qui est vraiment trop juste au vu de mes exploits sportifs d’intrépide deskdiver), je me suis mis en chasse d’une autre plongeuse qui serait réellement en capacité d’affronter les abysses….. de mes pérégrinations horlogères, où je suis en but à des bouffées délirantes qui me font Tic-Tac dans la tête, certainement provoquées par un mal profond, ou le mal des profondeurs je ne sais plus. En tous les cas, je ne le souhaite à personne et je vois malheureusement aussi que d’autres âmes en peine rôdent sur ce site de perdition.

Bon, revenons à nos moutons.
Pour être raccord avec cette formidable époque Il me fallait trouver :
Un garde-temps iconique que l’on peut transmettre de génération en génération,
Un garde-temps qui me permette de spéculer
Un garde-temps introuvable sinon à le payer 10 fois le prix officiel sur le gris
Un garde-temps qui en jette et qui fasse envie à tout le monde
Bref, un garde-temps qui prouve que je suis le plus fort et qui me permettre d’être reconnu (à défaut d’être connu)….
Alors que j’avais déjà demandé à mon secrétaire particulier de faire le plein de mon jet privé pour aller à New-York afin d’arpenter la 5ème avenue, j’ai réalisé que :
une Rolex, pas assez cher mon fils
une Nautilus Tiffany, pas assez étanche
une Oméga, pas assez bling-bling
une Bianchi, trop historique
une Bell&Ross, pas assez reconnue
une Aquanaut, trop Nautilus du pauvre ( afin ça, c’était avant…)
une Yema, fabriquée trop loin de la mer pour être étanche (oui je sais, c’est faux, mais c’est ma revue…)
une Panerai, trop de fonds clipsés (j’étale ma science car je viens de l’apprendre)
une Tudor, encore pire que Rolex
une ZRC, trop d’abréviation
la liste est trop longue pour être exhaustive….

Et puis j’ai été touché par la grâce…..enfin j’ai eu une révélation…pour être tout à fait exacte, une apparition. Alors que je m’étourdissais dans le flot incessants d’images de tous les sites prétendant nous informer (alors qu’ils nous incitent simplement à la débauche, enfin je me comprend), j’ai vu la production de Doxa et son histoire. Mon sang, certainement gavé d’azote horlogère (gaz rare et dangereux, mais je sais que d’autres en ressentent aussi les effets catastrophiques, notamment sur leur compte en banque) n’a fait qu’un tour. Après plusieurs heures de plongée en milieu hostile, cela m’a conduit à craquer une fois de plus. Je sais, je suis faible…mais la narcose horlogère provoque des troubles du comportement (c’est prouvé médicalement, c’est pas moi qui le dis).
J’ai fait stopper le plein de carburant du jet, j’ai annulé ma suite au Waldorf et je vous présente la nouvelle élue de mon coeur, une DOXA SUB 600 T. Si ce n’est pas un nom qui claque ça, je ne m’y connais pas.

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Un brin d’histoire sur Doxa…..enfin juste quelques lignes. Doxa en grec signifie « gloire ». Cette marque est basée au Locle, ville bien connue des montagnes du Jura. En 1889, Georges Ducommun, le fondateur qui est alors âgé de 21 ans, créé la société. Ses créations ont reçu de nombreux prix, notamment lors de différentes expositions universelles. La marque Doxa, alors qu’elle est connue actuellement pour ses montres de plongée, a participé à la résolution «d’ un problème soulevé par la révolution automobile dans les premières années du XXe siècle. Les courses d'endurance faisaient fureur et elles avaient besoin d'une horloge robuste et fiable montée sur le tableau de bord avec une réserve de marche adéquate. George a déposé un brevet en 1908 pour le « calibre DOXA de 8 jours » qui est devenu un équipement standard sur les voitures de course Bugatti - et une norme de l’industrie. » Ensuite, en 1967 , « une montre de plongée SUB spécialement conçue et de qualité professionnelle - la première accessible à la communauté croissante des plongeurs sportifs - a scellé les références techniques. Le SUB a été développé avec le légendaire du plongeur Jacques-Yves Cousteau et a introduit des innovations radicales qui en ont fait la référence pour les plongeurs militaires et professionnels, même à ce jour. » (extrait du site eu.doxawatches.com )

A l’origine de ma quête, je souhaitais me trouver une plongeuse très flashy avec un cadran orange ou jaune pour l’été. Doxa est connue pour ses plongeuses aux couleurs très estivales (le orange est leur marque de fabrique) et en parcourant leur site, j’ai découvert qu’il possédait plein de modèles avec plusieurs formes de boitiers, au moins 6/8 couleurs de cadrans à chaque fois, différents bracelets et même des lunettes de différentes natures. De quoi largement satisfaire ses envies et ses désirs…..

En tout premier lieu, je suis hyper fan du design des montres des années 70/80. Ce mélange improbable d’angles saillants, de bracelets acier intégrés et de cadran colorés me fait toujours « un effet boeuf ». Aussi, parmi tous les modèles proposés par la marque, j’ai tout de suite « flashé » sur le modèle SUB 600 T . C’est une réédition inspirée d’un modèle (voir photo ci-dessous) sorti voila plus de 40 ans dont elle reprend les principaux codes esthétiques.

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Crédit FAM , auteur inconnu

Après de très longues hésitations (notamment sur la couleur du cadran), j’ai fait le choix de commander la mienne avec un bracelet métal, une lunette en acier brossé (pas de céramique) et un cadran vert émeraude. Vade retro satanas…Tiffany, sort de ce corps! L’exorcisme n’a pas marché et voila le résultat: un achat moutonnier qui va m’amener cet été a arborer une vile et très lointaine « copie » de la marque à la couronne ou du garde temps transgénérationnel étanche à 50m…… Mais j’adooooooore cette couleur et je sens que je vais « kiffer » (dixit un ado dans la pièce d’à côté) d’avoir cette tocante au poignet.

Bon, pour en revenir à cette montre, le boitier est taillé à la serpe et fait plutôt massif, bien que ses dimensions soient plus qu’acceptables: 40 mm de diamètre pour une épaisseur de 14,15 mm et un entre-corne de 47,60 mm.

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Le boitier reçoit une finition brossée, sauf l’arête latérale qui parcoure le boitier et qui est polie brillant: c’est du plus bel effet. Cela « tend » un peu la forme de la boite et je trouve cela réussi.

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La lunette en acier brossé reçoit une double indication dont l’explication est la suivante (extraite du site de Doxa) « Plonger en toute sécurité, il est essentiel de savoir exactement combien de temps vous pouvez rester sous l'eau sans arrêt de décompression lors de la remonté à la surface. Là où d'autres équipes se sont arrêtées à une lunette unidirectionnelle, l'équipe DOXA est allée plus loin. DOXA a incorporé le tableau des limites d'interdiction de décompression de la marine américaine - la référence pour la sécurité des plongeurs. La lunette brevetée du SUB dispose de deux échelles distinctes pour calculer et surveiller de manière fiable les temps de plongée : verte pour la bague « profondeur » extérieure et noire pour la bague « minute » intérieure. » En tant que deskdiver professionnel de haut niveau, cette double indication me sera extrêmement utile, surtout quand la narcose surviendra afin d’éviter des achats inconsidérés. Donc je suis absolument ravi d’avoir cette fonctionnalité à disposition.
Enfin, cette lunette reçoit une finition latérale poli brillant qui vient mettre en relief les crans permettant de l’agripper lors de sa manipulation.

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La couronne est quand à elle placée à 4h00 et l’intégration de l’épaulement de protection est plutôt réussi. La dimension de la couronne permet une parfaite manipulation sans aucune gêne. Elle est bien sûr vissée et reçoit le logo de la marque, un poisson stylisé.

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Le fond de la boite est vissée et reçoit également le logo de la marque. pour ma part, je vois tour à tour un poisson, un couteau à moitié replié ou un gugusse qui chevauche un poisson…. En fait, je pense que c’est à vous de décider et cela vous permet de mieux encore vous approprier cette montre. Ah les ravages de la narcose….Comme son nom l’indique, cette montre est étanche à 600 m et permettra ainsi de compléter les 200 petits mètres de la GS.

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Venons en au cadran dont la couleur est vraiment très réussie (bon, c’est subjectif bien sûr, il faut aimer le vert émeraude). Pour ma part, j’adore ce côté estivale qui me fait penser que bientôt, ce sera le short, le barbecue avec son lot de brochettes et le verre de rosé qui va bien avec en prime une place à l’ombre l’après-midi sous les arbres pour se reposer de cette vie exténuante.
Les inscriptions ne sont pas centrées et optent pour une autre forme de symétrie.

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Les aiguilles laquées noires sont du plus bel effet et leur longueur est parfaite. La trotteuse est de style lollipop…mais carrée.

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Les index à 6h00, 9h00 et 12H00 ont une forme plutôt aboutie et assez jolie à mon sens. Les index ronds sont par ailleurs un peu trop petits à mon goût. Mais la date est plutôt bien intégrée et le guichet, encadré d’un liseré noir, est réussi.

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Le bracelet métallique à 3 maillons reçoit une finition brossée et polie miroir sur les côtés et fait très années 70. Mais surtout, il est très confortable.

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Ce bracelet est de bonne facture et ne souffre quasiment d’aucune critique. D’ailleurs, la connexion bracelet/boitier montre que la qualité de fabrication est vraiment au rendez-vous: la jonction est parfaite, sans aucun jeu! Les maillons sont connectés avec des goupilles et des tubes qui assurent la jonction et

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La boucle déployante « clique » bien et est munie d’un fermoir de sécurité signé Doxa. Elle est équipée d’un fin réglage bien utile et d’une extension de plongée indispensable à tout desk diver digne de ce nom.

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De nuit, un joli lume bleu /vert éclairé le cadran et je dois dire qu’elle est plutôt lisible.

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En résumé, cette montre est vraiment très sympa et va être rivée à mon poignet tout cet été.
Je suis absolument fan de la couleur du cadran qui vire du vert émeraude au bleu lagon selon l'intensité de la lumière. Je n'ai pas évoqué le calibre embarqué qui est de la marque Sellita. Un tracteur qui remplira sans nul doute très bien son office. Pour avoir eu plusieurs montre avec du Sellita, je n'ai non seulement jamais rencontré de problème, mais en plus elles se sont toutes avérées être très précises.
Bref, cette montre correspond bien à ce que j'en attend. Belle, étanche et il me semble solide.
Pour finir, l’inévitable wristhot de fin de revue.

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Bon week-end à tous.
Cordialement.
JP


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