Seiko King Turtle Save the Ocean (Revues & Essais)

posté par Caius Douglus Caligula , 25/04/20, 11:48

Salut à tous,

Il y a bien longtemps que je n’avais pris le temps / trouver l’envie de produire un peu de contenu horloger…

La situation lunaire que nous vivons en est l’occasion parfaite. Rester à la maison offre ce luxe de riche de pouvoir penser, laisser divaguer l’âme.

Du coup, j’avais envie de vous parler d’une montre qui est arrivée à mon poignet un peu sans le vouloir. Il s’agit d’une de mes montres les moins cher de ma modeste collection.

La montre en question est une SEIKO King Turtle Save the Ocean.

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Elle est la dernière évolution de la New Turtle, montre réintroduite au catalogue en 2016 qui est une version modernisée de la fameuse 6309 des 70/80, elle-même descendante de la non moins fameuse 6105.

Ici avec la première version SAVE THE OCEAN lors du retour de la Turtle au catalogue:

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Pour tout vous dire, j'ai acheté la première version dont j'adore le cadran. En voyant la dernière au Seiko Center, j'ai plongé pour la King.

Seiko fait un carton en relançant la Turtle. La montre possède un look bien particulier et identifiable avec son boitier ovoïde qui lui donne ce surnom de Turtle.

Seiko décline cette montre depuis son retour dans de très belles versions, la PADI, la Save the Océan, la Ninja, la Dawn Grey… enfin bref, de quoi trouver sa combinaison.

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Je possède donc cette version King ainsi que la première prod de la Save the Ocean qui est la version « standard ». Les principales différences entre la version de 2016 et cette dernière version sont le saphir avec loupe, le nouveau profil de lunette ainsi que l’insert en céramique.

Pour bénéficier de l’upgrade, il faut allonger 100 euros de plus que la version standard. En gros on passe d’un peu moins de 500 euros à un peu moins de 600 euros. Je vous parle des prix boutique sans considérer les prix retailers souvent avec un discount et je ne parle pas des prix en seconde main. Pour exemple, une Save the Ocean série I est trouvable à moins de 300 euros dans un état neuf.

Bon revenons à nos moutons. Cette King Turtle propose pour nos fameux 600 boules une vraie montre de plongée, étanche à 200m, une très bonne lisibilité, une luminosité excellente (Seiko charge bien les cadrans), une loupe sur le Jour/date (elle fait un peu polémique mais à l’usage je la trouve bien utile), un lunette nouvelle génération un peu plus haute avec un nouveau design et pour terminer un insert en céramique très bien réalisé.

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La montre est grosse sur le papier mais très portable au final, la boîte n’a pas de corne. Ensuite, le profil de boite lui aussi très agréable et confortable, un peu comme un galet, cette forme ajoute au confort.

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Le fond de boite propose le classique blason à la vague et les gravures.

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Ma version n’est pas une Made in Japan sur le cadran car j’ai le jour en Français, probablement une Hong-Kong Fab.

Dernier point, la Turtle depuis 2016 embarque le nouveau bracelet silicone avec passant et boucle en acier. Ce bracelet accordéon est lui aussi très bien réalisé, ajustable au mieux car avec un grand nombre de trous. Le bracelet acier, dispo sur la version cadran noir de la King Turtle et lui aussi très bien réalisé. Il est commun à d’autres modèles de la gamme Prospex. Alors oui, il n’a pas une boucle massive mais pliée mais il vous faudra ajouter 50 euros de plus pour bénéficier d’un bracelet très sérieux avec la rallonge plongée et une double sécurité au niveau du fermoir.

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Pour la partie mécanique, la gamme Turtle embarque le 4R36 2 que l’on retrouve sur la gamme Five et d’autres montres Seiko. Ce mouvement est une évolution relativement récente d’un calibre éprouvé de la manuf. En matière de performances, il y aura toujours le débat suisse vs japonais mais ce mouvement n’a rien à envier à 2824. Je peux même constater que mes deux Turtle sont largement dans les tolérances d’autres montres de ma collection.

Je vais donc terminer cette revue en passant en mode totalement subjectif et en revenir à cette merde de Coronavirus. J’avais déjà entamé une grosse embardée avant cette crise sanitaire vis-à-vis de l’horlogerie et du comportement des collectionneurs et des marques. En grande partie par mon incapacité à dépenser des sommes folles pour des montres qui ne le valent pas et aussi grâce à mon univers pro qui me fait côtoyer et accompagner certaines micro-marques.

Je me suis surpris à porter des choses différentes comme par exemple l’Aquascaphe de Baltic. Le confinement en place, j’ai terminé de réaliser la débilité du marché qui anime notre passion. Beaucoup de montres sont achetées comme marqueur social. J’attends le mec qui arrivera à me faire changer d’avis sur le fait de claquer, même au prix catalogue, une sub à 8K. C’est de la débilité profonde quand on peut acheter une BB58 pour 3500 euros…

Et oui, cette Turtle à 600 euros repositionne un peu les choses. Ma dernière phrase de cette revue est une expérience vécue juste avant la grande fermeture. Je devais déposer une Diver 200 au Seiko Center de Paris pour un ami qui la porte depuis 7 ans tous les jours, la montre prend plusieurs minutes par semaine. Mon ami étant mécano, la diver elle est bien cognée ! Je donne donc la montre à la dame de la boutique pour qu’elle me réalise un devis. Surprise ! immédiatement elle me répond, non non monsieur, j’ai le prix immédiatement pour la révision, c’est 120 euros. La messe est dite, amen.

Bon weekend chez vous.


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