L'horlogerie est l'un des seuls domaines d'activité qui puisse communiquer de manière (parfois ? souvent?) crédible sur l'ancienneté des marques et sur l'innovation.

Cela entraîne beaucoup d'esbrouffe, de reprise de noms tombés en désuétude, de mensonges grossiers etc. Mais si ce thème est si présent dans la communication des marques, c'est qu'il doit bien toucher une clientèle. Est-ce la nôtre ?

Pour vous, lors de l'achat d'une montre, moderne ou vintage, le passé de la marque, sa légitimité horlogère doivent-ils compter dans le choix ?

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En plein décentrage...

je dirais que c'est une notion de cohérence qui rentre en ligne de compte pour moi - et que l'aspect médiatique importe peu , et serait même plutot rhédibitoire.

Quand je regarde le catalogue Omega classé par People auquel est rattaché à chacun une montre, cela peu m'agacer, mais ne remet pas en cause la cohérence de la gamme, le rapport qualité/prix et la continuité historique.

L'esbrouffe de Zenith actuel m'insupporte, parce qu'il s'agit d'une coquille marketing posée sur 2 superbes mouvement, le El Primero et l'Elite.

Le cas de Moser est intéressant à cet égard : un marque ancienne, qui renait de ses cendres , mais non pas comme certaines pour devenir une marque eBay ou une sous marque marketing d'un conglomérat, mais pour viser l'excellence, et cela à travers une démarche ou Moser se démarque par la qualité intrinsèque du produit et par l'innovation, mais sans tirer la couverture médiatique à soi : le module amovible n'a pas été développé par eux, mais pour eux exclusivement ( merci foversta pour les précsions + bas)

Et la question qui se pose est que pour une gamme de prix équivalent, ont ils néanmoins la même légitimité que Patek ou Lange ? Ces deux dernières rassurent. Pour Moser il y a un trou dans le Curriculum Vitae ...

Mais n'était ce pas le cas de Lange quand ils ont dedémarré après la chute du mur ? a t'on hésité à l'poque à acheter une Lange 1 comme in peut hésiter à acheter une Monard de Moser ?

Ce serait alors une question de positionement dans le temps ?

Je n'ai pas la réponse...

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Ed the Grocer ancienne maison l'Epicier

Tu montes d'un cran dans l'arbre de décision: les ressorts sociologiques et psychologiques qui sous tendent nos décisions d'achat.

J'estime que bien peu d'entre nous sont insensibles à l'histoire de la marque ou au moins à son positionnement. Si Omega et Rolex sont les pivots de la galaxie horlogère, c'est avant tout à la Speed Moon et aux exploits made in Rolex (Mercedes Gleitze, Everest, Comex, ...) qu'on le doit.

Pour l'innovation, tout dépend de ton couple positionnement/image sur le marché. Si tu t'appelles Panerai, ben tout est possible, tu reprends à zéro en 1993 une marque disparue dans les 60s mais à forte image historique, tu gardes le design et tu brodes un max autour... Si tu t'appelles Rolex ou Patek, t'as pas intérêt à faire fuir la clientèle de base, gardienne pour les génératons futures. Ca n'empêche pas d'innover (cf. le silicium), mais faut pas énerver.

Si t'as aucune histoire ni aucun positionnement légitime, ben tu fais comme Richard Mille, tu innoves et tu te positionnes (100% innovation, 100% créneau super haut de gamme). Si tu veux je te fais une thèse de marketing management su le sujet (si tu payes bien seulement... )

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

en terme non pas de légitimité des marques
mais de légitimité d'un produit.

en assurant, une cohérence produit, fonction, design, mode de production
et pourquoi pas historique.
Et au sein de certaines marques, on voit bien la légitimité de certains modèles,
et d'autres qui font taches dans la collection.


Erwan