Jecko 14/03/08, 20:15 (Modifié par Jecko le 14/03/08, 21:04) |
Tout sur la manufacture PRIM (Revues & Essais) |
Découverte d’une manufacture PRIM |
Jecko 14/03/08, 20:26 @ Jecko |
L'interview de Mr Helicar |
Intreview et traduction: Zuzana |
Jecko 14/03/08, 20:28 @ Jecko |
Visite des ateliers |
Visite de la manufacture M Helicar nous guide pour nous faire visiter les ateliers, nous donnant explications et répondant à nos questions. Tout de suite la dimension du travail à façon saute aux yeux, dimension humaine des ateliers, nombre limité des machines, espace important dédié à chaque poste de travail, nombreux outils de contrôle. Nous commençons la visite par l’atelier Mécanique ou sont fabriqué les boitiers. Une série est en cour de réalisation sur une machine à commande numérique dernier cri. Ce dernier côtoie un tour manuel, traditionnel. Toujours en service, il sert à la restauration ou à la refabrication d’anciens modèles. Car le long de l’atelier cour un long couloir meublé d’étagères, c’est le local des archives mécaniques. Sur les tablettes des étagères sont rangé, classé, l’outillage de la totalité de la production des montres Prim. La société Prim, c’est la bonne surprise, assume la totalité de son histoire ce qui est assez rare pour être signalé. Ils sont aussi capables de vous fabriquer une montre à complication de haut de gamme comme la Tiko-Brahé que de remettre à neuf la montre à 100 sous de votre arrière grand père. Et ce avec le même souci de qualité. L’atelier de fabrication des cadrans suit la visite. Toujours la même atmosphère de sérénité tout est nickel, les postes spacieux, des unités de petites tailles. Apres l’atelier de polissage arrive. Ici tout est fait à la main. Le polissage est réalisé en plusieurs phases pour obtenir le résultat demandé. Après avoir été poli les boitiers sont couverts de silicone qui crée un « étui » pour les protéger des rayures ou des chocs lors des manipulations à venir. Le service contrôle qualité c’est une des pièces maîtresses d’une production haut de gamme. Il se situe bien entendu dans une pièce à part. Des boitiers, cadrans et fond attendent sur les tables. Puis nous entrons dans une pièce blanche, petits chaussons et bonnet de rigueur. C’est l’atelier de montage. Une dizaine de petites mains s’affairent au montage de différentes pièces. « Stage de formation » Mr Helicar me fait remarquer une « armée de l’air » dont le propriétaire désirait changer le boîtier laiton chromé pour un acier inox. Il y a plusieurs de ces montres au remontage. « Ce sont des montres aux qu’elles les gens sont très attaché, il y en a beaucoup qui sortent des fond de tiroir en ce moment ».Une série toujours en service est là pour révision. Au montage aussi des Prim Tigre destinées aux pilotes d’hélicoptère de l’armée thèque. Au milieu de l’atelier trône le caisson sous argon ou les boîtiers sont fermés. La pièce du contrôle qualité finit la visite. Une rangée de poste fait le tour de la pièce ou chacune des montres passera plusieurs fois durant sa fabrication. Il est dommage que je n’ai pu prendre des photos pour vous faire partager de façon plus vivante cette visite. Le personnel en blouse blanche affairé sur son travail, les petites mains occupées à leur travail de précision ou la naissance de la montre. Mais photos sont interdites dans la production pour plein de bonne raisons. La visite des ateliers se poursuit par celle du « Musée » Mais c’est un autre post |
Jecko 14/03/08, 20:30 @ Jecko |
Histoire de la manufacture PRIM |
HISTOIRE L’INDUSTRIE DE L’HORLOGERIE EN BOHEME DE L’EST Les pays tchèques ont une tradition horlogère très ancienne. (La célèbre horloge astrologique de l’Hôtel de ville de la Vieille ville de Prague, mise en service en 1410, fonctionne encore aujourd’hui avec son mécanisme d’origine.) L’histoire de la production d’horlogerie débute en 1889 en Bohême de l’Est. Cette année-là, l’entreprise de Basse-Silésie Gustav Becker ouvrit à Broumov une filiale pour la production de réveils et autres grandes montres. L’usine fut rachetée en 1930 par l’entreprise Junghans et nationalisée en 1945. Dès 1946, une industrie moderne de l’horlogerie commença à voir le jour sur les ruines des usines allemandes. À cette fin, l’entreprise d’État Chronotechna fut fondée, avec son siège à Šternberk. En 1949, une usine détachée de l’entreprise d’État Chronotechna fut ouverte à Nové Město nad Metují, chargée de lancer la production de montres-bracelets tchécoslovaque. Depuis 1969, cette usine porte le nom d’ELTON et est une entreprise indépendante. SPARTAK La première montre tchécoslovaque était équipée d’un mécanisme PRIM, calibre 50, dont la conception modèle se basait sur le calibre de 11 lignes de l’entreprise française LIP R25 d’une hauteur de 4,4 mm. Il était équipé de 15 rubis, d’une ancre suisse et d’une petite trotteuse. La fréquence du balancier à vis était de 18 000 alternances par heure. Cette montre a été introduite sur le marché tchécoslovaque en 1957. Les premiers exemplaires des montres-bracelets tchèques portaient la marque Spartak. Le premier boîtier pour cette montre fut créé dès le 27.11.1953 par l’équipe de développement dirigée par MM. Řehoř, Čáp et Martínek. Deux Spartak de Lukas (Chronomag) Pour le millésime 1958, le boîtier fut modifié le 1.2.1958. Les dessins avaient alors été ajustés par M. Žid et validés par M. Martínek. Ce modèle portait la marque PRIM – la même que celle donnée par Chronotechna à ces réveils et horloges murales. Prim calibre 50 de Red Dwarf (Chronomag) Collection Jecko Grâce aux produits de l’entreprise ELTON de Nové Město nad Metují, la marque PRIM devint très populaire. Le calibre PRIM 50 fut largement modifié et développé durant les années suivantes. Le modèle 52 reçut une couronne de dates, le modèle 55 une trotteuse centrale à commande indirecte simple. Le modèle 57 combinait une couronne de dates avec une trotteuse centrale. Calibre 52 - Calibre 55 Calibre 57 Les boîtiers étaient en laiton, nickelés, chromés ou plaqués or. Vers le milieu des années soixante débuta le développement du calibre 66. Il s’agissait d’un mouvement à 11 lignes à ancre classique et à fréquence de 18 000 alternances par heure, le nombre de rubis passait à 17, une trotteuse centrale à entraînement direct. Le calibre 68 en découlant donnait en plus la date, avec réglage de la date rapide. Calibre 66 Prim calibre 66 de Kupa54 (Chronomag) On retrouve aussi le calibre 66 dans les "Presque Diplomat". Le calibre 68 était monté dans les célèbres Prim Sport 1 dite Igen et Diplomat. En 1970 l’usine a déménagé dans ses locaux actuels. La construction de la nouvelle usine et l’ajout des équipements technologiques nécessaires pour la production militaire a apporté à ELTON un grand élargissement de ses capacités et de ces possibilités de production. Le volume annuel de la production a ainsi dépassé plus d’un demi-million de montres les années suivantes. Apres l’étude du premier calibre de type Dame, le calibre 70 (51/2 x 63/4 lignes) qui s’avéra trop petit, et donc très difficile à produire. En 1971, la production d’un mouvement plus grand de dimensions 63/4 x 8 lignes débuta le 80. Ce dernier adoptait une fréquence de 21 600 alternances par heure, qui fut ensuite utilisée pour tous les mouvements ultérieurs de PRIM. Le développement de la nouvelle gamme de mouvements PRIM désignée calibre 90 débuta au cours de l’année 1976 et qui entra en production en 1978. L’objectif était de développer un mouvement modulaire moderne. Les différences fondamentales résidaient l’augmentation de la fréquence de l’oscillateur à 21.600 alternances par heure, le diamètre du mouvement était 111/2 lignes et le nombre de rubis qui passait à 21. Au niveau de la conception, la structure était prévue pour pouvoir assurer des fonctions supplémentaires au moyen de diverses extensions. Cette solution technique devait permettre de proposer aux clients une large gamme de modèles de montre avec diverses variantes d’affichage, comme un indicateur de date simple, un indicateur de date double, une réserve de durée de marche, le tout avec un remontage manuel ou automatique. Le résultat des travaux fut réduit à 2 variantes, un mouvement à remontage automatique et indicateur de date simple – PRIM calibre 96 et à un mouvement à remontage automatique complété d’un indicateur de date double – PRIM calibre 97. La production en série ne concerna toutefois que le mouvement PRIM calibre 96 qui fut produit jusqu’en 1989. ELTON a suivi aussi les tendances l’horlogerie électronique et créa un mouvement à diapason dénommé Elton. Il avait un diamètre de 28 mm et une fréquence de 360 Hz. En 1969, une douzaine de prototypes furent construits et le projet fut arrêté car ces montres auraient été trop chères pour le marché tchécoslovaque. Elton avait toutefois acquit de la technologie de ces mouvements. Le développement de montres à diapason fut mené jusqu’à la phase préséries. En 1982 ELTON produisit les mouvements calibre 200, 210 et 220 quartz. Diamètre de 25,6 mm, une trotteuse centrale et une hauteur de 4,8 mm, avec un disque de date de 5,5 mm ; le calibre 220 avait un double calendrier. ELTON développa aussi des mouvements quartz pour des horloges murales et de tables. Calibre 200 - Calibre210 Après 1990, ELTON a connu une période difficile causée par trois facteurs. L’arrêt de la production militaire a été presque immédiatement stoppée (elle formait environ. 50% de la production de l’entreprise). L’ouverture du marché et la faim des clients pour n’importe quel produit étranger. Cet intérêt se basait sur l’idée que tout ce qui venait de l’étranger était meilleur. La diversité du design des produits étrangers a aussi joué un rôle important. L’invasion des montres à quartz venue d’Asie, qui est venu changer le rapport des prix des mouvements mécaniques et à quartz en défaveur des mouvements mécaniques. L’entreprise, alors privatisée, a fait une dernière tentative avec le calibre mécanique 64, hauteur de 5 mm, 11 lignes, 17 rubis, indicateur de date et remontage manuel et le calibre 69 à remontage automatique, haut de 6,65 mm. Le mouvement 69 se basait au niveau de la conception sur deux modèles le calibre 68 et le calibre 96, et il combinait efficacement les avantages de leur conception et les possibilités technologiques de la production d’alors. Mme Dana Macháčková, MM. Vladimír Ježek et Petr Husták prirent part au développement cette nouvelle gamme de mouvements modulaires sous la responsabilité de M. Josef Žid, et M. Ing. Jaroslav Řehoř. En 1993, la production du mouvement PRIM calibre 69, débutait. Mais la production tchèque de ces mouvements mécaniques s’est avérée trop chère et la production des mouvements mécaniques propres à la manufacture PRIM a été interrompue en 1994. Avec le réveil de l’intérêt pour les montres mécaniques des mouvements mécaniques suisse ETA ont été importés à partir de 1995. Avec le retour de l’intérêt pour les mouvements tchèques originaux, la production de mouvements de manufacture PRIM calibres 64, 66, 68, 69 et 96 a progressivement repris, à partir des outils d’origine. Prim calibre 66 moderne de Viktor (Chronomag) L’exigence croissante des clients amène PRIM tout en concervant ses critères qualitatifs, à déplacer son attention vers le caractère individuel des montres-bracelets, qu’il s’agisse du design ou des services rattachés. Série spéciale Jawa A partir de 2001, PRIM profite du changement de technologie de production pour s’orienter sur la fabrication de montres en petites séries. Des machines-outils modernes, commandées par ordinateur et les logiciels de pointe de l’entreprise tchèque de design Creative Services, ont aidés à accélérer les processus de développement et de production. PRIM Tycho Brahe La recherche d’une nouvelle identité a emmené PRIM à changer sa politique commerciale. L’offre de PRIM comprend, en plus de sa production de série, des montres-bracelets répondant aux souhaits individuels du client. L’approche personnalisée des clients est le pilier de la philosophie PRIM aussi PRIM propose de larges possibilités d’individualisation de ses montres de luxe et une large gamme de services liés aux réparations, à la maintenance et à la rénovation de toutes les montres-bracelets fabriquées à Nové Město nad Metují. |
Jecko 14/03/08, 20:32 @ Jecko |
Visite du Musée PRIM |
La visite du Musée Plus qu’un musée, c’est la collection de la manufacture Prim que nous avons visité. La collection est répartie dans deux salles, une pour les montres anciennes et une pour les montres actuelles. Le musée qui accueillera bientôt toutes ces montres n’est pas encore fini. Sur les étagères les montres sont alignées et quelques pièces plus exceptionnelles ont droit à une position plus valorisante. Vivement que toutes ces montres puissent être plus mise en valeur dans le musée définitif. Les plateaux sont alignés sur les étagères. La première production, la Spartak calibre 50 Horloge de véhicules et prototypes La fameuse Prim à diapason. De biens jolies petites secondes. Les mouvements. Une Diplomat avec son histoire. Donnée à la manufacture par un maçon qui l’avait perdue lors d’un chantier pensant qu’elle avait fait le bonheur d’un autre, il en avait fait son deuil. Vingt cinq ans plus tard il retourne dans la maison pour reprendre la tuyauterie bouchée par… sa montre. Elle fonctionne toujours. Une autre Diplomat en parfait état. C’est un officier qui a donné au musée cette rare Orlik complète avec son coffret et tous ces documents. Prim Avia et Prim Czechoslovakian air force. Quelques photos des modèles actuels La Rider L’Orlik grande seconde. Les Prim premiers prix pour les anciens qui restent fidèle aux Primky et qui désirent toujours les trouver dans leurs magasins. Beaucoup d’autres montres à retrouver sur le site Prim et dans l’album des plus belles photos. |
Jecko 14/03/08, 20:35 @ Jecko |
PRIM Czechoslovakian air force |
La Prim Czechoslovakian air force Entre 1945 et1975 l’armée de l’air tchécoslovaque a utilisé des montres conçues avant guerre, fabriquées par Lemania, Longines et Eterna. Très belle Longines de Cédric (FAM) En 1975 le commandement de l’armée de l’air tchécoslovaque lance une étude pour renouveler son parc de montres. Plusieurs montres réussissent les tests, Lemania, Longines, Eterna et TAG Heuer. Mais le projet d’équiper l’armée de l’air tchécoslovaque avec des montres suisse est abandonné. Le tarif des montres est jugé excessif par rapport à la solde d’un pilote de l’armée. De plus il y à 2500 montres à acheter, ce qui représente une somme considérable. Une des raisons importantes, aussi, est la difficulté à assurer la maintenance de ces montres. Il était cependant nécessaire de réapprovisionner les dépôts d'équipement et remplacer les montres suisses, qui arrivaient à la fin de leur temps de service. À ce moment-là les montres-bracelets étaient un élément de l'équipement du pilote ainsi que de celui des autres membres de l'équipage (navigateurs, artilleurs, etc.). Leurs rôle étaient aussi bien de doubler les informations données par les instruments de bord que de permettre de se rendre à « un rendez vous » en cas d’éjection. Les montres étaient soumises à de telles contraintes mécaniques dans les cabines que les montres fabriquées de façon régulière et vendues dans la CSSR n'auraient pas résisté. C’est à lumière de ces faits que le commandant Forgacs prit l’initiative de prendre contact avec la direction d’ELTON et de commencer à rédiger les spécifications possibles pour une montre de service pour l'armée de l'air. La technologie du quartz fut laissée de coté. Le commandement de l'armée de l'air préféra une montre mécanique analogique. Très bonne lisibilité (lecture intuitive et rapide du temps), indépendance énergetique et surtout meilleur comportement en conditions de combat électronique. Le modèle Sport, régulièrement vendu et équipé d’une lunette tournante, devint la base pour ce projet de montres d'aviation. Ces montres ont été montées en standard avec le calibre PRIM 57 rouages d'horloge. Le calibre à 21 rubis 96 rouages a été cependant utilisé dans ces montres. Site Prim.......................................Jacob « Chronomag » a choisi un cuir vert pour nous présenter sa montre. Après plusieurs sessions de consultation un cahier des charges des montres spéciales pour l'armée de l'air CSSR est apparu. Etanche à un minimum de 30m Résistance à basse pression atmosphérique basse équivalente à une hauteur de 20,000 m Resistant to dust Remplissage de gaz inerte Décalage compris entre 5 et 15 secondes pour 24 heures. Remontage automatique avec une réserve de marche supérieure à 24 heures et dateur. Lunette tournante Résistante aux chocs (mécanisme absorbant les chocs) Température de fonctionnement comprise entre -30 et +50°C Cadran noir avec index lumineux jaunes Aiguille des seconde rouge Un des problèmes fut l'application de peintures réfléchissantes, les peintures radioactives étaient déjà interdites à ce moment-là. Une cabine spéciale était construite pour l'application de ces peintures, l'application elle-même avec une brosse humide la rendait impossble, les tentatives de coopération avec des fournisseurs étrangers d'Angleterre et de Suède se révélaient problématique. Une peinture réfléchissante était disponible, elle était au moins capable de refléter la lumière même en faible quantité et donc la discussion a commencé sur la nécessité d'utiliser des peintures radioactives. Bien que la peinture réfléchissante n'ait aucun effet résiduel, il a été finalement décidé que cette exigence serait baissée. La lumière ultra-violette serait utilisée dans la cabine afin d’augmenter le contraste. La résistance à la pression atmosphérique basse a été évaluée dans la chambre de pression à l'Hôpital Militaire Central à Prague – Stresovice. L’étanchéité, la résistance à la température, la vibration et le choc ont été évalués avec la participation des spécialistes militaires. L'Institut de Santé de l’aviation a même évalué les montres au niveau de la résistance aux bactéries et pour toutes les réactions allergiques possible. Photos Popshop2007 (chronomag) Les montres ont passé avec succès tous ces essais, seulement l'exactitude des montres fabriquées de lot était plus mauvaise qu'attendu. Malgré cela, la déviation quotidienne entrait toujours à sous 15 secondes. La commande a été mise en oeuvre par HTS – Hlavní technická správa (l'Administration Technique Principale) - le Général Hanzal. En 1977 un total de 3,000 montres a été fabriqué, dont 2,500 ont été acheté par HTS. Environ 100 montres ont été vendues directement aux salariés qui avaient travaillé sur le projet et 400 montres ont été rendues disponibles pour l'achat via le Klenoty (magasins d’état) pour approximativement CZK 850.00. Les montres destinées pour l'armée de l'air avaient l'insigne d'armée de l'air sur la partie inférieure du cadran Au début, les montres faisaient partie le la dotation et quand les équipages quittaient le service, ils étaient supposés les rendre. Les montres étaient toujours dans le service militaire actif récemment et chaque pilote d'armée de l'air avait le droit d’en avoir une. Le commandant Forgacs a fini sa carrière dans l'armée de l'air en 1991. Un superbe article sur les héros oubliés de l’armée de l’air tchécoslovaque. http://www.radio.cz/fr/article/91143 Article réalisé à partir d’une interview du wing commander Stanislav Forgacs. Deux Jolie pièces de Kamil (Chronomag) La Prim « Czechoslovakian air force » se décline en version civile au travers des Prim Sport deuxième génération. |
Jecko 14/03/08, 20:39 @ Jecko |
La PRIM ORLÍK |
PRIM ORLÍK |
Jecko 14/03/08, 20:41 @ Jecko |
La PRIM Diplomat en photos |
La PRIM Diplomat en Photo. |
Jecko 14/03/08, 20:43 @ Jecko |
PRIM Saint Venceslas |
PRIM Saint Venceslas |
Jecko 14/03/08, 20:45 @ Jecko |
PRIM Rider Everest 2005 |
Une Prim Rider Sur le toit du monde du monde Pour tester les conditions climatiques extrêmes et à la demande spécifique des alpinistes d’Himalaya on n’a pas pu choisir quelque chose plus « petit » que Mont Everest. L’expérience personnelle des alpinistes qui ont vérifié la qualité de la montre dans les conditions rudes est pour nous d’une très grande valeur. Le compte rendu du test de la PRIM Rider dans les conditions extrêmes. Par Ing Miroslav Caban. Expédition : Mont Everest 2005 Période : avril, mai 2005 Les participants : ingénieur Miroslav Caban, Viktor Pustai, Pert Dvorsky, Jaroslav Fukala Le but du test : tester ma montre dans les conditions extrêmes lors de l’ascension du Mont Everest. Après l’arrivée au camp de base à 4500 m d’altitude, j’ai commencé tester la montre en la portant sur la surface des vêtements. Dès la première ascension vers la base C1 j’ai trouvé que la montre s’intégrait à l’équipement alpiniste de façon très pratique et surtout fonctionnelle. Nous sommes partis vers C1 par une température de -20 ° C, nous sommes passé par la chute de glace Khungbu ce qui nous à emmené à une altitude 5900 m. Durant la montée la température sous le soleil a grimpé à + 30°C. La montre marchait impeccablement. C’est surtout sur ce tronçon elle a bien démontré sa qualité fonctionnelle et pratique. Les autres alpinistes étaient obligés d’enlever leurs gants pour voir leurs montres, je n’avais qu’à jeter un coup d’œil sur ma manche pour voir ma montre tout en continuant de monter. Nous avons passé la nuit à cette altitude, nous nous sommes reposés 1 journée Au petit matin par -30°C nous sommes parti pour C2, altitude de 6400m. Ma montre continuait à chanter sa mélodie en faisant tic tac. A C2 la montre a subi son 2e test, nous l’avons abandonnée pendant 15 jours dans la tente. Elle n’a plus bougé de l’altitude de 6400m. La température dans les tentes en l’absence des alpinistes variant de -30°C jusqu’à + 40°C. Je voulais savoir si cette variation de température de 70°C n’aurait pas d’influence sur l’étanchéité et si éventuellement il n’y aurait pas de condensation venant geler à l’intérieur de la montre. J’avais l’expérience des autres expéditions et aucune montre n’a « survécu » cette manipulation. Après 2 semaines nous sommes revenus à C2. La montre était couverte d’une couche de glace, produite par la condensation de l’humidité à l’intérieur de la tente qui a gelé ensuite. Après avoir gratté la glace j’ai redémarré ma montre simplement en la balançant dans ma main. La mécanique avec le remontage automatique fonctionnait. Elle s’était simplement arrêtée après que la réserve de marche se soit épuisée. J’ai vu de suite que même s’il y avait de l’humidité sur la surface, il n’y en avait pas à l’intérieur. C’était super. Les alpinistes rencontrent souvent ce problème : pendant la nuit leur montre gèle et il n’est plus possible de la remettre en marche par la suite. Parfois à cause du gel à l’intérieur, parfois car la pile est morte. Mais à ces altitudes avec une montre qui ne marche pas on risque sa vie. Maintenant il fallait de nouveau la régler. Je craignais qu’en tirant la couronne de l’air ne pénètre dans la montre. Mais la montre a une capsule d’absorption qui élimine d’éventuelles rentrées d’humidité. Ce réglage n’a pas posé de problème. Le jour suivant on est reparti pour C3, à l’altitude de 7100m. Je gardais la montre tout ce temps sur mon blouson. A 5h du matin il faisait -30°C. La montre a résisté sans problème jusqu’à 6800m, où par la grande tension sur l’ardillon de la boucle, celle-ci c’est déformée. Le bracelet était fixé dans le dernier trou. Je conseillerai de renforcer l’ardillon et de prendre d’un bracelet plus long. Pour une manipulation plus facile, je pencherais pour un bracelet en matière plus souple ou un mélange de matières, ainsi qu’une façon alternative pour le fixer (par ex par scratch). Il est important de simplifier le processus pour retirer et remettre la montre sans avoir à enlever les gants. D’un autre coté il faut avouer que le bracelet en cuir a résisté à des manipulations brutales. Lors des descentes en rappel il frottait contre les cordes. Il a aussi subi des températures extrêmes. Ce qui aurait endommagé un bracelet cousu standard. Ensuite jusqu’à 7100m aucun problème, et c’en était ainsi jusqu’à 7400 où mon test sur le toit du monde s’est achevé. Je voudrais souligner dans ce compte rendu que pour l’alpinisme une montre pareille à un grand intérêt. A ces altitudes il y a tellement peu d’oxygène, qu’on oublie vite l’heure limite pour rentrer. Le simple fait d’enlever ses gants, éventuellement de bien soulever sa manche afin de pouvoir consulter sa montre est très éprouvant. Déjà il faut s’en souvenir, ensuite c’est difficile à faire. Avec ma montre sur ma veste impossible d’oublier le temps qu’il faut pour rentrer. J’étais obligé de la regarder et je faisais travailler mon cerveau en calculant les limites de temps pour un retour en sécurité. C’est très utile pour le fonctionnement du cerveau qui est ralenti à ces altitudes ou l’oxygène se fait rare…. "The watch is fitted with PRIM calibre 73 mechanical movement that has 25 jewel bearings, automatic winding and guaranteed reserve operation of 36 hours." |
Jecko 14/03/08, 20:46 @ Jecko |
Le skipper Richard Konkolski |
Le skipper Richard Konkolski Richard Konkolski, célèbre skipper tchèque né le 6 juillet 1943 à Bohumin Tchécovlovaquie et naturalisé citoyen américain depuis 1994, avec lequel une montre Prim a fait un tour du monde en solitaire. Cette entreprise n’avait pas de caractère commercial. La seule forme de soutien a été le prêt d’une montre PRIM Sport. La montre a survécu ! Rayée, burinée par trois ans de navigation sur les océans, mais toujours fonctionnelle. Richard Konkolski : « La voile est un sport assez exigeant dans le dur milieu marin et en fait aucune montre-bracelet ne résiste à cent pour-cent à l’environnement marin, alors que l’heure exacte est un élément indispensable dans tous les égards (navigation, etc.) ». Pour la petite histoire. 1979 Parmelia Race Course organisée en mémoire du voyage de Parmelia, colon européen, vers l'Australie en 1829. La course a couvert la distance de Plymouth en Angleterre, à Perth en Australie, avec une escale à Cape Town, en Afrique du Sud. En dépit des problèmes de réglage et de pilotage sur un tout nouveau bateau, Richard Konkolski et son équipage font le 4e meilleur temps corrigé. L'ensemble de l’équipage Tchécoslovaque participait à une course trans-océanique, pour la première fois de leur vie. Prim Sport (collection perso) La très belle et rare Prim Sport de Skipi (Chronomag) |
Jecko 14/03/08, 20:49 @ Jecko |
L’aventure extraordinaire de František Venclovský |
L’aventure extraordinaire de František Venclovský Le chrono s’arrête sur 15h, 26 minutes. František Venclovský gagne son duel avec le Canal La Manche, qui pourtant n’a pas commencé ce vendredi 30 juillet 1971, mais bien avant. « Je suis tellement heureux » lance Frantisek dans son accent de Moravie aux eaux anglaises. František a passé des dures épreuves depuis son enfance, de huit enfants, ils ne sont restés que deux, son papa est décédé en 1945 et sa maman perd la vue suite à la cataracte. Le sport est depuis toujours son échappatoire. Il pratique la lute, l’haltérophilie, s’aventure dans l’athlétisme. Il n’y a que foot qui n’est pas son fort, par contre sur un ring il est comme chez lui. En 1955 il est devenu champion des armées en poids mi-lourd, une année plus tard il gagne le Grand Prix de l’aviation. Il commence secrètement à caresser le rêve des jeux Olympiques à Rome. Il bosse à en crever, il en rajoute... Mais...dans le cadre de l’éducation physique du service, il y a la gymnastique aux appareils. Un saut carpé en voltige lui est fatal. Il se réceptionne à coté du tapis. Le diagnostic tombe, cruel, fracture et entorse des 3 e et 4 e vertèbres cervical. Un an dans un lit de plâtre. En une seule seconde sa priorité change, ce n’est plus Rome, c’est de pouvoir à nouveau marcher. Il a réussi, il sort de l’hôpital. Mais le sort s’acharne, alors qu’il s’entraine à marcher dans un chemin a travers les champs vers Henclov le pot d’échappement d’un motocycliste qui s’est « échappé », vient frapper le convalescent à la tête. De nouveau l’hôpital, de nouveau des blouses blanches, de nouveau l’incertitude. Heureusement sa colonne vertébrale n’a pas lâchée. Il recommence a s’entrainer, il découvre la natation. Ça le soulage dès le début. Il travaille l’endurcissement au froid, avec son ami DR Mohapl ils réunissent une équipe des endurcis. Il nage dans la Vltava entre Prague et Vrany, parcourt aussi les 55 km de trajet Bratislava-Gabcikovo. Apres plusieurs compétitions en rivière, il bat l’anglais Losner à Ostrava. Un nouveau but germe dans sont esprit, fini de penser au fauteuil roulant, il va traverser la Manche à la nage. Cette décision a été renforcée par une rencontre avec le metteur en scène Josef Valchar, qui l’a fait connaitre dans le monde des médias en diffusant son histoire dans un reportage de 12 minutes, à la fin il y a la traversée de la mer « rêvée » entre l’Angleterre et la France. Les « Endurcis » Le 8 décembre 1964, il demande la permission à l’autorité suprême de l’éducation physique de nager dans la Manche. Il est le premier tchécoslovaque qui s’entraine pour traverser la Manche à la nage. Il dévore tout ce qui est publié à ce sujet. Mais c’est en vain, les autorités ne sont pas intéressées par cet exploit. On est déjà en 1968, quand l’Usine de constructions mécaniques de Prerov offre de financer le voyage et les frais avec l’Entreprise de commerce extérieur Pragoin. Mais Frantisek en tant que soldat a besoin d’une permission de Ministère de la défense. Et celle-ci, il ne l’obtient pas… Le 6 septembre 1970 à 11h00, enfin son rêve , vaincre la Manche, devient réalité. Il démarre de la rive française, la météo est incertaine, mais il ne peut plus attendre, sa réserve d’argent diminue. Au début tout ce passe bien malgré la météo. L’arbitre John Gill reconnait le record sur la distance parcourue. Mais tout à coup Frantisek ne peut plus rien manger, tout ce qu’il avale ressort immédiatement. Le froid dévore les calories qu’il ne peut plus récupérer en se ravitaillant. L’eau se met à rentrer sous les verres de ces lunettes. « Je ne sentais plus rien. J’étais dans le noir total. Je ne me sentait plus en vie … » L’arbitre demande d’envoyer le canot de sauvetage, malgré les protestations de l’équipe tchèque mais Frantisek n’a plus de force. Une émission titrée « le vainqueur vaincu », va émouvoir le public et des centaines de lettres de soutien vont lui redonner le courage de recommencer. Si Frantisek ne traverse pas la Manche à la nage, il le ferra en marchant au fond. Et le 30 juillet 1971 à 16h après 15h 26 minutes de nage, il sort de l’eau à Douvres. Par la suite il traversera encore la Manche 3 fois et dans le sens Angleterre France. Et avec son ami Jan Novak ils traverseront le lac Baïkal. La Sport Igen deViktor (Chronomag) Durant toutes ces traversées Frantisek protera au poignet sa Prim Sport1 Son record de traversée de la Manche est de 13h42 minutes. Le 13/12/1996 à l’age de 64 ans Frantisek Venclovsky décède subitement à Přerov. Très bel ensemble de Sport Igen. Collection : Jovani (Chronomag) Encore une Photo signée Jovani La PRIM Sport Igen Réédition cadran rouge |
Jecko 14/03/08, 20:54 @ Jecko |
L'album Prim des "forumers" |
L’album Les Spartak Lukas (Chronomag) Luk (Chronomag) Misha (Chronomag) Viktor (Chronomag) Calibre 50 Red dwarf (Chronomag) Vor (Chronomag) Tolja (chronomag) Calibre 52 Vor (Chronomag) Calibre 66 Tolja (Chronomag) Kupa54 (Chronomag) Pavouk Ce nom signifie araignée. Popshop2007 (chronomag) Vor (Chronomag) Diplomat et Presque Diplomat Kupa54 (hronomag) Popshop2007 (Chronomag) Spiderer (Chronomag) Kamil (Chronomag) JJ (Chronomag) Kamil (Chronomag) Prim Sport Prononcer chport Sport 1 Igen de Popshop2007 (Chronomag) Brochette façon Jovani (Chronomag) Kamil (Chonomag) Kupa54 (Chronomag) Jovani (Chronomag) Prim Sport pour Chronomag avec cadran ELTON. Photo PRIM Africab (Chronomag) Kamil (Chronomag) typograf (Chronomag) Jakubisko (Chronomag) Kamil (Chronomag) Kupa 54 (Chronomag) Tolja (Chronomag) Popshop2007 (Chronomag) Prim sport 41 Automatic de Typograf (Chronomag) Televizia Kamil (Chronomag) Jecko Autres formes et couleurs… NIGHTinGALE (Chronomag) Popshop (Chronomag) Tolja (Chronomag) Kamil (Chronomag) Kupa54 (Chronomag) C’est pas des montres mais c’est prim. NIGHTinGALE (hronomag) Tolja (Chronomag) Vor (Chronomag) Vor (Chronomag) Merci à tous les participants de chronomag pour leur aide. Merci à Xlaque, Skipi , Popshop2007, Luk, Jovani, Misha, JJ, Typograph, Rorda, Kamil, PRIM, Jakubisko, Africab, Jacob, Viktor, Spiderer , Kupa54, Red Dward, NIGTHinGALE, Vor, Tolja… |
Jecko 14/03/08, 21:01 @ Jecko |
Voilà c'est tout. Bonne lecture... |
Nous avons eu la chance Zuzana et moi d’être reçu par Mr Helicar et de visiter la manufacture. |
DrFreud 14/03/08, 21:17 @ Jecko |
un morceau d'histoire |
Merci pour cette revue d'une marque (carrément), moi qui ne connaissais même pas Prim . D'ailleurs, elle n'est pas référencée sur chrono24... --- |
Theo 75/11, 14/03/08, 22:44 @ Jecko |
Voilà c'est tout. Bonne lecture... |
Bravo Jecko, tu m avais parlé de cette revue il y a pres d un an deja. Y a pas a dire c est du bon boulot, faut que je relise ca quand j aurais plus de temps ou que tu me donnes un cours de vive voix. |
KRONOTIC 15/03/08, 08:40 @ Jecko |
A quand la PRIM "Chronomania" |
»Bravo Jecko |
FRANCOIS Au dessus du cafè des sports, 14/03/08, 22:47 @ Jecko |
Un grand merci pour cette superbe contribution !! |
pas encore tout lu, et marque inconue pour moi, mais --- |
EDI 14/03/08, 23:47 @ Jecko |
Mais c'est formidable ça....!!! |
Merci pour cet énorme travail d'historien et journaliste et aussi pour me faire (re)découvrir cette marque. --- |
Origami Paris, 15/03/08, 08:08 @ Jecko |
Tout sur la manufacture PRIM |
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Gér@rd Paris, 15/03/08, 09:20 @ Jecko |
Merci (j'aime) ! |
Post comme je les aime (je veux dire très enrichissant, car on y apprend un tas de choses). Très sympa (et hyper complète cette revue) ! Une petite Spartak ou une belle Dipmomat vintage me plairait bien... |
Néo Va savoir ?, 15/03/08, 09:49 (Modifié par Néo le 15/03/08, 12:04) @ Jecko |
chapeau ! |
très beau boulot de reporter sans frontière ! --- |
alain.b 15/03/08, 17:17 @ Néo |
chapeau ! |
http://www.prim.cz/en/ --- |
Ed the Grocer (modérateur) Paris, 15/03/08, 17:31 @ Jecko |
Excellent ! |
Superbe travail exhaustif ! --- |
sam Rennes, 16/03/08, 10:37 @ Jecko |
Bravo ! ça c'est du reportage ! |
Félicitation ! TRÈS TRÈS complet ! --- |
MSAINT 16/03/08, 13:01 @ Jecko |
Tout sur la manufacture PRIM |
Merci Jecko pour ce superbe travail encyclopédique sur ce sujet assez méconnu. Quelques superbes pièces sortent de l'ombre... Notamment ce diapason! --- |
Charlie 16/03/08, 13:21 @ Jecko |
SUPERBE REVUE: quelques photos de mes modèles |
acheté à Prague : |
Himal 16/03/08, 15:06 @ Jecko |
Tout sur la manufacture PRIM |
Merci de m'avoir fait découvrir cette marque ! |
20'age Région parisienne, 16/03/08, 15:46 @ Jecko |
Superbe Boulot ! |
Impressionnant et très professionnel reportage !! --- |
Laurent B Près du Ciron..., 16/03/08, 15:57 @ Jecko |
Bravo et merci ! |
ça vaudrait le coup d'en faire un bouquin avec moultes photos !! --- |
Jecko 16/03/08, 19:01 @ Jecko |
Tout sur la manufacture PRIM |
Merci pour tous vos commentaires qui me font très plaisir et m’encouragent à remettre le couvert. |
ben265 Bruxelles, 16/03/08, 20:44 @ Jecko |
Tout sur la manufacture PRIM |
Quel travail de recherche, bravo |
Jerry 17/03/08, 22:04 @ Jecko |
Tout sur la manufacture PRIM |
Super. Merci ! --- |
Jeff d'Alsace France, 18/03/08, 06:18 @ Jecko |
Un grand merci pour m'avoir fait découvrir dans le détail |
cette manufacture. --- |