capitaine56

Toujours près de la mer,
01/02/19, 17:11
 

L'arrivée, c'était mardi dernier (Général)

Faisons le point.
Le point des montres, bien sûr.
Dix huit bateaux au départ, plus de vingt montres, sans parler des montres de cloison ou des chronomètres sur cardan. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Quatre ont franchi la ligne d'arrivée : les deux Breitling de Jean Luc Van Den Heede et la Zénith qu'il a eu la gentillesse d'emmener en promenade autour du monde avec lui.

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Celle de Mark Slats a terminé sa course cette nuit, en seconde position, après une poursuite effrénée derrière Jean Luc.

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Celle de Uku Randmaa, l'Estonien, se promène encore du côté de l'équateur ;

Itsvan Kopar, le hongrois naturalisé Américain, consulte sa Wempe Zeitmester quelque part au large des côtes brésiliennes. Il était, hier, à 16 heures GMT (17 heures pour nous) à 4144 miles des Sables d'Olonne ;

Enfin, plus loin encore, le finlandais Tapio Lehtinen et ses Ralph Tech s'approchent lentement du Cap Horn, encore distant de près de 1000 miles, à plus de 7600 miles de la délivrance. Il paraît qu'il est content d'être où il se trouve et espère couper la ligne en mai.

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Et les autres ? Tous ont abandonnés, dans des conditions bien différentes :

Le premier, Ertan Beskardes utilisateur d'une Rolex et d'une Ralph Tech, nous a quitté en Espagne dès le début de la course. Il s'ennuyait de ne pouvoir communiquer avec sa famille…

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Le second, Kevin Farebrother, Australien, lui aussi équipé de Ralph Tech, a décidé de se retirer pour retourner à la montagne, qu'il apprécie davantage.

Vient le tour du Palestinien Nabil Amra (Ralph Tech encore), le 18 juillet, deux jours après Farebrother

Et ça continue !

Antoine Cousot, qui utilise une Lip Nautic Ski, s'arrête à Rio, après une première escale à Lanzarote, blessé à l'épaule, à la main et en panne de régulateur d'allure.

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C'est maintenant Franscico Capellini qui doit se retirer de la course, en panne de régulateur lui aussi. Il s'arrête définitivement le 11 septembre à Salvador de Bahia

Avant ces derniers, mais bien plus loin devant, de sérieux clients avaient dû passer la main :

-Philippe Péché, l'un des vrais favoris avec Mark Slats et VDH, en route vers le Cap de Bonne Espérance, a cassé sa barre et son régulateur d'allure. Il n'a pas les pièces pour réparer, il avoue avoir trop « tiré » sur son bateau et ramène sa Ralph Tech à la maison.

-Are Wiig, avec sa Bruvick Svalbard (la verte), démâte ! Il regagne le Cap sous gréement de fortune par ses propre moyens.

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Ils ne sont plus que 11 en course en entrant dans l'océan Indien. Accrochez-vous au bastingage : il ne seront que 6 à en sortir.

Le 21 septembre, l'indien Abhilash Tomy, qui porte une montre Orient « Nami »,

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naviguant sur un bateau qui est la réplique de celui de Sir Robin Knox Johnston, vainqueur de la première édition en 1968/69, parvient à envoyer un message de détresse : il a été retourné, le bateau est démâté et lui-même est gravement blessé et ne peut plus se déplacer.

Son sauvetage sera épique et il ne devra la vie qu'à la présence heureuse d'un navire de surveillance des pêches français, l'Osiris, qui parviendra à l'embarquer et à le déposer à l’île Saint Paul, perdue au milieu de l'océan, où la France entretient une mission permanente et qui dispose d'un tout petit hôpital. Il sera ensuite ramené à La Réunion, puis en Inde. Il est aujourd'hui rétabli et déjà inscrit pour le prochain Golden Globe dans quatre ans. Ils sont fous, ces Indiens.


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Note au passage : c'était le dernier voyage de l'Osiris. Ce bateau de pêche avait été lancé en 1968, alors que se déroulait le premier Globe Challenge. Devenu pirate dans l'Océan Indien, il est arraisonné puis saisi par la Marine Nationale qui le transforme en patrouilleur de surveillance. Cinquante ans après son lancement, il porte secours à un concurrent de la seconde course, alors qu'il se rendait à la Réunion pou y être démoli. Il n'y a qu'en mer que l'on peut vivre de pareilles aventures.

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Le patrouilleur Osiris


En même temps qu'Abhilash, c'est un Irlandais, Gregor McGukin qui vit un drame. Imaginez cela : en lutte pour la troisième place, l'Indien et l'Irlandais se sont vus l'un l'autre à moins d'un mile de distance, au milieu d'un océan immense. Le mauvais temps les a séparés. Par des creux de 15 mètres (15 mètres!!!), Gregor a été roulé TROIS FOIS. Démâté lui aussi, il a alors décidé de monter un gréement de fortune pour se porter au secours de son rival et ami blessé, distant alors de 90 miles.

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Heureusement l'Osiris est arrivé le premier et a pu recueillir les deux hommes. Mieux ! Sur les conseils de l'équipage français, Gregor a pu sécuriser son bateau avant de le quitter.

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A l'instant où je vous écris, il flotte encore, sa balise émet toujours et une grande marque de whiskey irlandaise offre un tonneau de son meilleur cru à qui ramènera le canot à bon port. Il se dit que quelques australiens se penchent sérieusement sur la question. J'aimerais être dans le coup : le Jameson, c'est bon...

Bien entendu, ça ne s'arrête pas là : Loïc Lepage, malgré la présence d'une Oris « Aqua Diver » est lui aussi retourné et démâté. Son embarcation fait eau de toutes parts. Il est secouru par les Australiens et doit couler son bateau en le quittant pour éviter que l'épave, dérivant entre deux eaux, vienne à endommager un autre navire.

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A ce moment ne restent en course qu'un Français, un Hollandais, un Russe, un Australien, un Estonien, un Finlandais, un Hongrois et une Anglaise.

Ah ! Cette Anglaise qui fait fantasmer Philémon (pardon, Germaine) qui se verrait bien passer quelques mois en tête à tête sur son voilier…

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Qui a dit : « Il n'est pas le seul ? »


Le Russe Igor Zaretskiy doit faire escale à Perth, en Australie, en raison d'une invasion de bernacles sous sa coque. A ce jour, toujours considéré comme étant en course, il a été contraint de rejoindre Moscou en raison de sérieux problèmes cardiaques. Il a jusqu'au mois de novembre pour repartir.

L'Australien Marc Saint Clair, confronté au même problème de bernacles, fait route vers Adélaïde où l'attendent sa famille, sa maison et ses amis. On est bien, dans l'été austral, à Adélaïde ! Il décide de ne pas repartir.

Susie Goodall poursuit vaillamment sa route, pénètre enfin dans le Pacifique, lutte pour la troisième place et, boum !, se fait elle aussi retourner par une méchante vague dans une méchante tempête à 2000 miles du Cap Horn. Son voilier démâté, elle est contrainte d'appeler les secours. C'est un cargo vraquier Chinois, le Tian Fu qui parviendra à la prendre à son bord.

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Bye Bye Susie et ta Muhle « Seebatallion » que tu as l'habitude de porter SOUS le poignet. On t'attend en 2022.

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Allez, la course continue. Il y a encore trois belles tocantes en mer. A bientôt pour d'autres aventures !

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Néo
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Va savoir ?,
01/02/19, 17:47

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Super !

Le coté miraculeux c'est qu'il n'y ait aucune victime dans tous ces "retournements"

Pour les coquillages je savais que ça se collait sur les coques mais je pensais que ça n'arrivait que lorsque les bateaux restaient immobiles au mouillage...






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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet...

alemmar (Modérateur)
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Page d'accueil01/02/19, 20:11

@ Néo
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

» Super !
»
» Le coté miraculeux c'est qu'il n'y ait aucune victime dans tous ces
» "retournements"
»
» Pour les coquillages je savais que ça se collait sur les coques mais je
» pensais que ça n'arrivait que lorsque les bateaux restaient immobiles au
» mouillage...

Que non, c'est une vraie plaie connue depuis l'antiquité!
»
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»
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Tempus et circenses

http://watchphotosblog.eklablog.com/accueil-c24620802

alemmar (Modérateur)
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Page d'accueil01/02/19, 20:10

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

:ok: :ok: :ok: :ok:

Grand merci Captain pour ce récit! Nous voila retourné quelques décennies en arrière, du temps des navigateurs avec leur b... (d'amarrage) et leur c.(montre méca) !
Je voudrais bien savoir, toi qui a l'oreille des grands, quelle navigation est la plus jouissive: la course à la vitesse actuelle, avec tous les moyens modernes, ou la course à l'antique, avec de petits bateaux et le point traditionnel..?

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Tempus et circenses

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coyoterebelle

01/02/19, 21:11

@ alemmar (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

» :ok: :ok: :ok: :ok:
»
» Grand merci Captain pour ce récit! Nous voila retourné quelques décennies
» en arrière, du temps des navigateurs avec leur b... (d'amarrage) et leur
» c.(montre méca) !
» Je voudrais bien savoir, toi qui a l'oreille des grands, quelle navigation
» est la plus jouissive: la course à la vitesse actuelle, avec tous les
» moyens modernes, ou la course à l'antique, avec de petits bateaux et le
» point traditionnel..?



Moi je trouve formidable de gagner une course autour du monde à 73 ans !!! C'est remarquable. J'ai lu avec attention et émotion le récit de cette victoire de Van den Heede dans la presse généraliste, c'est vraiment fascinant/captivant (choisissez l'adjectif qui convient).

Merci au capitaine pour nous illustrer ce parcours agrémenté de belles tocantes !

capitaine56

Toujours près de la mer,
01/02/19, 21:21

@ alemmar (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

» Je voudrais bien savoir, toi qui a l'oreille des grands, quelle navigation
» est la plus jouissive: la course à la vitesse actuelle, avec tous les
» moyens modernes, ou la course à l'antique, avec de petits bateaux et le
» point traditionnel..?

Course à la vitesse: pognon+pognon+pognon+entrainement de forçats= senstions fortes

Course traditionnelle: un peu de sous+ expérience+Entraiement de forçats+longue patience= sensations fortes aussi
mais pas les mêmes.!


Jean Luc m'a dit que son bateau, c'est une vacherie à barrer

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Gw

01/02/19, 22:01

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Merci beaucoup pour tous ces détails:ok:

Je reste admiratif de voir qu'il y a encore des individus, que dire, des marins, assez courageux pour entreprendre de telles courses! (Eu égard à Susie je n'utiliserais pas d'adjectifs trop masculins, mais bo..el ils en ont!).

Merci pour ces posts toujours intéressants:ok:

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Tassin: Elle marche pas, votre lampe, chef.
Pitivier: Et l'couteau coupe pas.
Chaudard: Tape au cul!
Pitivier: C'est pas ça qui va l’affûter...
Chaudard: Tape au cul DE LA LAMPE!!!

autrichongris
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02/02/19, 06:55

@ Gw
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Tout ceci est totalement fascinant !
Merci Capitaine !!

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

Exupery (Modérateur)
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14/02/19, 19:38

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

» » Je voudrais bien savoir, toi qui a l'oreille des grands, quelle
» navigation
» » est la plus jouissive: la course à la vitesse actuelle, avec tous les
» » moyens modernes, ou la course à l'antique, avec de petits bateaux et le
» » point traditionnel..?
»
» Course à la vitesse: pognon+pognon+pognon+entrainement de forçats=
» senstions fortes
»
» Course traditionnelle: un peu de sous+ expérience+Entraiement de
» forçats+longue patience= sensations fortes aussi
» mais pas les mêmes.!
»
»
» Jean Luc m'a dit que son bateau, c'est une vacherie à barrer

Une pensée pour son exploit, en passant dans l'Atlantique... Dis-lui qu'on parle de lui même sur les coques grises.

[image]

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**Exupéry (Modérateur)**

alemmar (Modérateur)
[image]
Page d'accueil14/02/19, 19:55

@ Exupery (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Très belle photo, c'est de toi?
La même en plus grand?
Merci!
;)

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Tempus et circenses

http://watchphotosblog.eklablog.com/accueil-c24620802

capitaine56

Toujours près de la mer,
14/02/19, 23:07

@ Exupery (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Sûr, ça va lui faire plaisir.
Merci pour la photo.
En voici une prise à bord du Belem. Jolie brise.
ben non: ça marche point. Je hais l'uploading. Donc, je te laisse imaginer: force 6, voilure réduite, tout va bien à bord.

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Exupery (Modérateur)
[image]
15/02/19, 13:21

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

:ok:

mp

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**Exupéry (Modérateur)**

capitaine56

Toujours près de la mer,
15/02/19, 16:23

@ Exupery (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Reçu!

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

capitaine56

Toujours près de la mer,
14/02/19, 23:07

@ Exupery (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Sûr, ça va lui faire plaisir!
Tu sais quoi? A peine revenu à terre, il chope un virus! La mer, y a que ça de vrai.

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

batilou

02/02/19, 10:57

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Un grand merci pour ce récit, j'ai appris plein de trucs et vécu un peu la course, bravo capitaine :-)

seconde

02/02/19, 11:20

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Merci Capitaine de nous avoir raconté cette course et ses aspects horlogers. Je suis assez fasciné par ces marins, je mets leur voyage assez hauts dans les exploits qu'on peut effectuer de nos jours. Bon sang, le tour du monde à la voile, dans ces conditions, c'est... fou !

Et je suis plus qu'impressionné de penser à cette Zenith qui a fait le tour du monde à la voile, en tête de course, c'est unique ! Félicitations !

Exupery (Modérateur)
[image]
04/02/19, 00:19
(Modifié par Exupery
le 04/02/19, 00:25)


@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Merci Capitaine. L'exploit de Jean Luc Van Den Heede méritait d'être salué et souligné. J'ai suivi des stages avec Sir Robin, l'organisateur de la course, et je peux vous dire qu'il devait faire une drôle de tête qu'un Français remporte "sa" course. Déjà que Moitessier l'avait snobé en tête de la première édition il y a 50 ans, voilà qu'un autre Français remporte la deuxième haut la main. Chapeau bas à Jean Luc Van Den Heede, qui n'en était pas à son coup d'essai (quelques tours du monde à son actif, record du tour du monde en solitaire à l'envers, etc). Vu le nombre de partants et le nombre de restants, et vu les règles, cette course est tout à fait exceptionnelle. Espérons qu'ils vont la rééditer.

Soit dit en passant, Van Den Heede a pulvérisé le temps de Knox Johnston (qui pourtant avait 30 ans à l'époque!), avec un bateau d'une technologie similaire, et en navigant au sextant.

Quelle est l'histoire de la Zénith évoquée plus haut?

---
**Exupéry (Modérateur)**

capitaine56

Toujours près de la mer,
04/02/19, 11:47

@ Exupery (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Bonjour Exupéry et merci.
Peut-être devrais-tu lire les deux précédents posts que je me suis permis d'écrire sur ce sujet?
"Le départ, c'est dimanche prochain" et "le départ, c'est dimanche prochain acte 2

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Exupery (Modérateur)
[image]
04/02/19, 14:08

@ capitaine56
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

Ok. Vu. Excellent ! Bravo

---
**Exupéry (Modérateur)**

regalis
[image]
16/02/19, 11:47

@ Exupery (Modérateur)
 

L'arrivée, c'était mardi dernier

» Merci Capitaine. L'exploit de Jean Luc Van Den Heede méritait d'être salué
» et souligné.
+1.:yes:

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