Bonjour à tous,
Je lis depuis fort longtemps les commentaires (et les plaintes!) des chonomaniaques que nous sommes vis à vis de la rue Ruysdael. L’éternel reproche est le changement systématique des aiguilles voir du cadran alors que le client ne le veut pas.
J’ai du mettre ma Rolex Datejust de 1977 en révision. La dernière révision datait de 2005. Je sais que le cadran est légèrement tacheté, et les aiguilles ne sont pas impeccables, loin de là. Les joies du vintage en quelque sorte. Cette Datejust avait une somme de petits dérèglements qui me faisait dire qu’en plus de la révision il y aurait une réparation.
Direction l’ AD pour Rolex à Berne. Réponse: il y a une réparation à faire, pas seulement une révision, et vu son âge, il faut l’envoyer à la fabrique de Rolex à Genève. on vous tient au courant. Délai trois semaines. Bon.
Trois semaines plus tard, je reçois le devis,et là surprise! A la lecture du document, 2 colonnes: nécessaire et option.
Dans la colonne nécessaires les coûts de révision , les coûts de réparations avec nomination des pièces incriminées.
Dans la colonne option: changement du cadran et des aiguilles.
Avec cette remarque: « Selon la fabrique Rolex de Genève, le cadran et les aiguilles sont tachetées, mais elles peuvent être laissées en l’état ».
Délai 10 semaines.
Il est précisé que si je ne souhaite pas faire de travaux sur cette montre je n’ai qu’à la retirer chez l’AD.
Le devis est accompagné d’une carte retour pré-affranchie ou je n’ai qu’à cocher nécessaire / optionnel.
C’est clair, c’est transparent, pas de vente forcée. Et je sais par expérience que le travail sera impeccable (voir mon post de décembre 2010).
Maintenant la série des questions « pourquoi »:
Pourquoi une maison à vocation internationale ne pratique t-elle pas la même politique partout ?
Pourquoi Ruysdael ne pratique pas la même façon de faire que la maison mère ?
Pourquoi Rolex CH laisse Ruysdael avoir un comportement qui nuit à l’image de la marque ?
Pourquoi, pour une marque de luxe, a t-on d’un côté un service « premium » (en fait qu’une qualité de service normale pour un produit de cette gamme de prix) et de l’autre de la vente forcée qui va à l’encontre du droit commercial local (enfin pour ce qui me reste de mes souvenirs de droit de l’époque).
Pourquoi deux poids deux mesures ?
Mon simple témoignage et mes interrogations.
Cordialement.
Vincent de Fribourg |