Bonsoir,

Une info sur la consolidation du secteur, du journal LES ECHOS.

Et rien à voir avec les montres CWC !



Les montres Breitling sont reprises par le fonds britannique CVC

C'est là
https://www.lesechos.fr/industrie-services/mode-luxe/0212028390387-les-montres-breitling-sont-reprises-par-le-fonds-britannique-cvc-2083737.php

et si vous préférez en voici le texte

Maxime Amiot Le 02/05 à 06:00

La marque était l'une des dernières entreprises indépendantes du secteur.

C'était l'une des dernières marques horlogères suisses indépendantes. La marque Breitling, jusqu'ici détenue par l'homme d'affaires Théodore Schneider, sera désormais contrôlée par le fonds d'investissement CVC. L'annonce de la prise de contrôle - à hauteur de 80 %, le solde étant toujours détenu par l'ancien propriétaire - a été faite vendredi. La transaction devrait intervenir dans le courant du mois de juin. Selon Bloomberg, l'opération valorise Breitling à hauteur de 800 millions d'euros. La marque, dont les prix commencent à environ 2.500 francs suisses (2.307 euros), a généré en 2016 un chiffre d'affaires de 420 millions de francs suisses, selon l'agence financière. Elle a écoulé un peu moins de 150.000 pièces l'an passé.

La montre des aviateurs

Fondée en 1884 par Léon Breitling, la marque suisse s'est très tôt dotée d'un savoir-faire en matière de chronographes et de compteurs, séduisant notamment les pionniers de l'aviation. Dès 1936, la marque devient fournisseur officiel des pilotes de la Royal Air Force, puis de l'US Air Force en 1942. Las, dans les années 1970, Breitling voit la concurrence se durcir (Rolex, Omega...) et doit faire face à la révolution du quartz dans l'horlogerie, qui baisse le prix des montres et les fiabilise grâce à l'électronique.

En 1979, proche du dépôt de bilan, Breitling est racheté par Ernest Schneider, ancien militaire reconverti dans l'horlogerie. L'homme relance la machine avec succès avec la Chronomat et renoue avec son univers d'origine - l'aviation - grâce à plusieurs partenariats de stars, dont l'acteur John Travolta, par ailleurs pilote émérite. Depuis 2003, Breitling est le sponsor de la patrouille du même nom, une compagnie de voltige aérienne civile, composée de sept jets Aero L-39 Albatros.


Le changement de contrôle intervient alors que le secteur horloger suisse a été rudement secoué par trois années de crise. En 2016, ses exportations ont reculé de 9,9 %, retrouvant leur niveau de 2011. La force du franc, la baisse du tourisme en Europe et les mesures du gouvernement chinois jouent contre l'industrie. De quoi favoriser le mouvement de consolidation, qui touche depuis longtemps le secteur.

Récemment, le rachat de Corum par le chinois Haidian (2013) ou celui d'Ulysse Nardin par le groupe français Kering en 2014 ont encore accéléré la tendance. Les marques indépendantes sont de plus en plus rares, qu'il s'agisse de Patek Philippe, Chopard ou Audemars Piguet.
M. At., Les Echos

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Réfléchir c’est difficile, c’est pourquoi la plupart des gens jugent.

Qu'en penser?

Le rachat d'horlogers par un groupe financier n'est jamais une bonne chose.
L'intérêt est souvent (toujours?) uniquement financier...

Une marque indépendante doit faire du bénéfice, du profit, ce n'est ni un gros mot, ni une tare. C'est nécessaire pour innover, investir et attirer des acteurs (investisseurs, producteurs, ouvriers qualifiés, ingénieurs, etc) sur un marché qui nous est cher?

Par contre, quand il devient le seul intérêt d'un marché, c'est une catastrophe pour les passionnés que nous sommes.
Quand on fait de la pub qui coûte un bras pour pouvoir vendre des montres dont les principaux éléments de coût sont cette même pub et le profit, loin devant les coûts du travail, des matières premières et de RD, là, on va dans le mur.

Voilà, c'était juste mon avis à 2 balles.

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La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, sauf si elle vole bas et qu'il vise bien...

» Qu'en penser?
»
» Le rachat d'horlogers par un groupe financier n'est jamais une bonne
» chose.
» L'intérêt est souvent (toujours?) uniquement financier...
»
» Une marque indépendante doit faire du bénéfice, du profit, ce n'est ni un
» gros mot, ni une tare. C'est nécessaire pour innover, investir et attirer
» des acteurs (investisseurs, producteurs, ouvriers qualifiés, ingénieurs,
» etc) sur un marché qui nous est cher?
»
» Par contre, quand il devient le seul intérêt d'un marché, c'est une
» catastrophe pour les passionnés que nous sommes.
» Quand on fait de la pub qui coûte un bras pour pouvoir vendre des montres
» dont les principaux éléments de coût sont cette même pub et le profit, loin
» devant les coûts du travail, des matières premières et de RD, là, on va
» dans le mur.
»
» Voilà, c'était juste mon avis à 2 balles.

Les groupes financiers investissent rarement dans l'idée de faire des pertes, CQFD, donc la ils vont relancer la marque, essayer de vendre + de montres avec la meilleure marge possible, à grand renfort de R&D supposé et de marketing, et tenter de rejoindre le peloton des autres marques suisses qui ont (presque) TOUTES fait le choix de ce grand bond en avant vers le luxe, les prix fous, le marketing à outrance etc.

On sait ce qu'il en est depuis 2 ans avec des chiffres d'affaires en berne et des difficultés dans toutes les places fortes horlogères de l'arc jurassien.
Mais àmha, y a peu de chance qu'ils reviennent en arrière...

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

Ces fonds ne s'inscrivent dans la durée que si des résultats positifs constants sont possibles.
Comme ils n'ont pas vocation à faire du métier mais du rendement fi, un habillage suivi d'une vente avec PV est plus probable.

Un sursaut avec une création de résultats par x moyens dont une "optimisation des ressources", puis une fois la mariée joliment maquillée, une revente en bloc ou à la découpe (brevets, machines, immobilier).

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Rien ne va de soi...

» Ces fonds ne s'inscrivent dans la durée que si des résultats positifs
» constants sont possibles.
» Comme ils n'ont pas vocation à faire du métier mais du rendement fi, un
» habillage suivi d'une vente avec PV est plus probable.
»
» Un sursaut avec une création de résultats par x moyens dont une
» "optimisation des ressources", puis une fois la mariée joliment maquillée,
» une revente en bloc ou à la découpe (brevets, machines, immobilier).

Nous sommes d'accord mon cher Mnementh. Le dernier fonds avec lequel j'ai travaillé gardait ses acquisitions en moyenne 7 ans, c'est pas si mal dans ce monde de bolides.

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

» » Le rachat d'horlogers par un groupe financier n'est jamais une bonne
» » chose.
» » L'intérêt est souvent (toujours?) uniquement financier...

»
» Les groupes financiers investissent rarement dans l'idée de faire des
» pertes, CQFD,

Oui c'est ce que je dis aussi, il faut faire des profits. Mais on peut aussi investir pour d'autres motifs: rationalisation économique et/ou industrielle


» donc la ils vont relancer la marque, essayer de vendre + de
» montres avec la meilleure marge possible, à grand renfort de R&D supposé et de marketing, et tenter de rejoindre le peloton des autres marques suisses
» qui ont (presque) TOUTES fait le choix de ce grand bond en avant vers le
» luxe, les prix fous, le marketing à outrance etc.

C'est là qu'est le problème! Garder des marges correctes qui rémunèrent l'entreprise, ses actionnaires, ses salariés et ses fournisseurs, OK; mais payer 50% de la montre pour le budget marketing et image, non merci!

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La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, sauf si elle vole bas et qu'il vise bien...

» payer 50% de la montre pour le budget marketing et image, non merci!

Ben c'est peut-être déjà le cas

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Rien ne va de soi...

» » payer 50% de la montre pour le budget marketing et image, non merci!
»
» Ben c'est peut-être déjà le cas

C'est le cas !

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

bonjour à tous ,

afin de valoriser les actifs ,
le vaisseau Breitling de Besançon est en vente .

il s agit d un magnifique bâtiment bio climatique tout neuf ou se fait le service après vente que l on voit depuis la rocade de Besançon .

signe que les affaires ne sont pas si florissantes et surtout que la marque a besoin de liquidité .

bien cordialement marxitude

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