La montre y joue un rôle central. Les progrès de l’électronique et de la géolocalisation ont été tels depuis 50 ans, qu’il est bien difficile aujourd’hui, de s’égarer en mer ou de manquer l’entrée d’un port. Le GPS veille sur nous.


GPS




Naguère, le navigateur disposait du système LORAN (encore en service dans quelques secteurs en complément du GPS). Relié à une horloge atomique, il émettait, à partir de stations terrestres, des signaux radios sur des fréquences fixes permettant aux navires équipés de récepteurs et de cartes Ad Hoc de se localiser.


Récepteur LORAN






Horloge LORAN




Carte LORAN





Mis en place par les USA lors de la seconde guerre mondiale, pour guider ses flottes, le DECCA a disparu dans les années 80


Récepteur DECCA




Carte DECCA





Impossible de se paumer!


Impossible n’est pas américain! Ayant conçu le DECCA, le LORAN, le GPS, étant allé sur la lune, on est capable d’exploits insoupçonnables:


En 1990, règne ce bon Georges W. Bush senior. Pour ceux qui l’ont oublié, le cher homme a décidé d’établir manu militari la démocratie chez le brave Saddam Hussein qui ne lui demande rien, occupé qu’il est à la rétablir à sa façon chez ses Kurdes et à régler leur compte aux Koweïtiens.


Un groupe naval de l’US Navy appareille de Grande Bretagne avec l’idée de rejoindre la mer Mé-Mé-Méditerranée-ohé-ohé via Gibraltar, puis d’emprunter le canal de Suez pour aller présenter ses hommages à Hussein. Beau temps, belle mer, tout bien.


La nuit venue, un feu apparait droit devant la flotte. un bateau? Le commandant du porte-avion nucléaire ordonne que l’on passe dare-dare un message par VHF ( canal 16) à ces malotrus qui coupent la route à l’US Navy:

« Ici le porte-avions X, dégagez immédiatement notre route! »

La réponse ne tarde pas, lapidaire:
« NO. »
Le refus est net. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Traduit illico en américain, ce « NO », manifestement espagnol, est transmis séance tenante au commandant, qui prend la mouche. C’est qui, cet espingouin de mes …nuts qui refuse de se soumettre ? Il saisit l’émetteur et interpelle l’Olibrius:
«Ici le commandant ..., à bord du porte-avion X, transportant 5700 hommes et 70 aéronefs, à la tête de la Task force ... » Nous faisons route vers le Golfe Persique. Écartez vous ou nous vous coulons! Roger. » Et toc.

Porte-avion US




Vient la riposte, dans un américain au fort accent galicien:
« Ici le phare espagnol de … , nous sommes deux hommes et un chien, nous finissons de dîner, nous ne faisons route vers nulle part et si VOUS ne changez pas rapidement de route, vous allez heurter la côte espagnole, droit devant. Buenas noches.»

Le phare galicien de Cap Villano




Silence sur la passerelle du porte-avion. Le commandant étudie quelques secondes la possibilité de couler la péninsule ibérique puis y renonce:
« La barre à droite, dix degrés.»


Des esprits malins se firent une joie de relayer l’incident. Cela pour dire que malgré les radars, les sonars, le GPS, le LORAN, plein de galonnés, de de techniciens, une bonne dizaine de navires de guerre suréquipés autour de soi et, quelque part, un livre des feux que l’on peut se procurer pour une poignée d’euros à l’épicerie du coin, on parvient à se fourrer le doigt dans l’orbite jusqu’à se gratter le fondement par l’intérieur. Rassurez-vous: la flotte US arriva à destination. Quant au commandant, il a pris sa retraite. Très loin de l’Espagne.
Imaginez maintenant les boulettes que commirent nos ancêtres en se lançant sur les flots!

Une des premières boulettes. Pas de brassière de sécurité!





Bateau phénicien. L’amphore prouve qu’on picolait à bord. Autre boulette.





Pendant des millénaires, on ne s’aventura pas hors de vue des côtes et on évita de naviguer la nuit, sauf quelques hurluberlus qui, en se perdant, découvrirent le Groenland, le Vinland (Canada)

Drakkar



Ou, en 1492, heurtèrent les Caraïbes en croyant toucher les Indes.


Caravelle





Ne les noyons pas sous les reproches! Il faut être givré comme un viking ou fada comme un génois pour aller voir de l’autre côté de l’horizon si la vie mérite d’y être vécue. Quant aux polynésiens!


Radeau polynésien





Ces péripéties ne calment pas les ardeurs des aventuriers. L’océan devient un vaste terrain de jeux de guerre et de commerce sur lequel s’affrontent les éternels petits camarades, jamais d’accord sur rien, sinon sur l’idée bien arrêtée de s’étriper mutuellement: les anglais et les français.
En fait, le problème n’est pas la mer, mais la terre. On constate bien vite qu’il est périlleux de la retrouver. Ainsi la majorité des navires espagnols de la Flotte des Indes ayant coulé disparut au cours de naufrages en s’échouant sur les côtes américaines, antillaises ou de la mère patrie et non à la suite de combats navals.

Galion




Et oui! Si depuis l’Antiquité on sait se repérer en latitude, c’est une autre paire de haubans que de se situer en longitude. La position est déterminée par un parallèle quelconque et un méridien de référence. Jusque-là, ça va. Mais quel méridien de référence?


Louis XIII, en 1634,décrète que ce sera celui de Hierro, la plus occidentale des îles Canaries. En avant pour plus de deux siècles de débats entre français qui, en 1792 déplacent le méridien «0» à Paris et anglais, qui en tiennent pour Londres. Greenwich l’emporte en 1884, au prétexte fallacieux que la Tamise est à une portée de lance-pierre. Il faut attendre 1911 pour que l’ensemble des pays se rallie au méridien de Greenwich.


Dans «le trésor de Rackam le Rouge», Hergé situe le méridien «0» à Paris. Tout faux : le méridien de référence, sous Louis XIV, est encore celui de Hierro, vingt degrés plus à l’ouest. Donc, Tintin n’a pu modifier correctement la route du Sirius ni découvrir l’épave de la Licorne. Avis, amis plongeurs : elle reste à découvrir, avec sa cargaison de rhum.






Après cette escale, reprenons notre route maritime. Nous avons un méridien de référence. Bon. il faut un instrument mesurant le temps écoulé depuis l’appareillage et qui conserve l’heure exacte du lieu de départ: une montre,



Un sextant(pour la latitude)






Un loch (pour la vitesse et la distance parcourue)





Du papier, un crayon, une gomme, des connaissances en arithmétique, en astronomie, de l’ordre, de la méthode, du sang-froid. Un jeu d’enfant. Cela s’appelle la navigation ASTRONOMIQUE.



Colomb avait, lui, tâté de l’usage du sablier et de la boussole.







Primitif, mais cela ne l’empêcha pas de réussir quatre voyages aller-retour. Cela s’appelle la navigation PIFOMETRIQUE.


Utile aussi: une carte, pour tracer la route. Mais, pour tout arranger, selon le type de projection utilisé, la route la plus courte peut être représentée par une courbe : c’est l’ORTHODROMIE selon la projection de Mercator. Pourquoi cette complication nouvelle? Parce que Mercator était belge…non!


Sur une carte conçue par notre mangeur de frites, la ligne droite représente la LOXODROMIE qui suit un méridien. Donc, la droite est plus longue que la courbe. C’est balèze hein? Sacré castard, ce Mercator! Pour mieux comprendre, munissez-vous d’un globe terrestre et de deux cachets d’aspirine.


Projection Mercator 1569. Les pôles sont des lignes droites.






Sur une carte en projection GNOMONIQUE, la route la plus courte est représentée par une droite. MAIS, sous nos latitudes, on n’utilise PAS de carte gnomonique. Voilà-voilà.





Parce qu’elles sont axées sur un des pôles. Ce pôle-là est donc un point. Parfait. Pour le reste, ça est le bazar sais-tu?



L'idéal est la ZIGZAGODROMIE, qui repose sur trois éléments clés: une bonne couverture météo, un point de départ A où il y a un bistrot connu et un point d’arrivée B où il y a un troquet réputé. Ceci permet de naviguer pendant des années sans s’égarer ni rencontrer la moindre tempête. Encore faut-il une montre, pour l’heure de l’arrivée au bistrot. Revenons à nos moutons.



Pour aborder scientifiquement la navigation hauturière, une montre est donc indispensable me diront ceux qui ne dorment pas encore. Non! Deux : Une qui donne l’heure du bord et une qui donne l’heure du méridien de référence. Il faut aussi qu’elles soient de la plus haute précision pour permettre de relever le soleil à midi pile tous les jours, si la visibilité le permet ou, la nuit, la lune ou tout astre significatif, afin de faire le point.


C’est là que les choses se corsent. Jusqu’à présent, tout est simple.
Nos amis britanniques ont pigé que les routes du commerce international ne sont plus terrestres mais maritimes. Qui domine la mer, contrôle le monde. En gros, l’idée est de faire en sorte que leurs navires reviennent au port sains et saufs avec un max de cargaison et, d’autre part, d’aller enquiquiner autant que faire se peut les adversaires colonisateurs là où ces derniers ont osé prendre pied avant eux : au hasard, ces fichus mangeurs de grenouilles. Et pour que Britania rules the waves, il lui faut ce qu’on appelle le CHRONOMÈTRE DE MARINE.



Les nantis qui naviguent savent à quel point il est ardu, au-delà de force 3, de boire son pur malt sans gâchis, sauf à posséder le récipient adéquat et un bateau de taille suffisante. Songez maintenant à ce que peut être la difficulté pour que fonctionne dans un milieu salé, humide, agité,car parfois la mer bouge et le bateau roule, tangue et gite, un mécanisme qui doit conserver dans ces conditions une précision absolue.



Dès le XVIIème siècle, Huygens s’y est cassé les dents.


Huygens





Chronomètre Huygens





En 1704, Henry Sully propose un système à mouvement suspendu. Echec.

Sully










Survient en 1707, une affaire maritime qui fait grand bruit au Royaume d’Angleterre: un certain amiral Cloudesley Shovell, revenant de Méditerranée via Gibraltar fait côte aux îles Sorlingues, égaré qu’il est dans un mauvais temps typique de ces rudes contrées.


Sir Cloudesley Shovell





Le choc est suffisamment brutal pour qu’environ deux mille sujets de sa Gracieuse Majesté et lui-même passent de vie à trépas. A ma connaissance, c’est son exploit le plus notable. J’ignore s’il existe un quelconque lien familial entre lui et le commandant U.S.n évoqué plus haut.


Ce type d’incident naval s’appelle «fortune de mer», preuve que les marins ont de l’humour, mais celui-ci est assez mal perçu à Londres. Le Parlement vote un texte de la plus haute importance: le «Longitude Act», offrant vingt mille livres (à la louche, cinq millions d’euros) de récompense à qui mettra au point un chronomètre répondant à un cahier des charges gratiné.



C’est John Harrison qui emporte le morceau, non sans mal.






Son premier projet, un monstre, présente pour les British l’immense avantage de l’être. British, veux-je dire. Harrison réalise trois autres engins. Le quatrième est le bon, donnant une précision d’un demi-degré (trente kilomètres, quand même!) Il empoche son blé et profite de la vie. Il lui aura suffi de trente et un ans de boulot.



Les chronomètres Harrison, génialement baptisés H1, H2, H3 et H4 sont visibles, restaurés, au musée de Greenwich.

H1




H2




H3





H4





Il y a même un H5, proche du modèle retenu par l’Amirauté. Avis aux spécialistes: Il attend d’être restauré.

H5





Pendant ce temps, en France, Maurepas, Secrétaire d’Etat à la Marine de Louis XV, déploie de grands efforts pour maintenir une marine de qualité. Sa disgrâce en 1749 fait que bientôt périclite la flotte qu’il a fait entretenir à grands frais, suivant l’élan donné par Colbert sous le règne précédent. De Louis XV, on peut dire que la mer n’est pas son truc. En conséquence, on n’arrête pas de se faire piquer nos colonies par ces chameaux de rosbifs.

Néanmoins, Julien Le Roy travaille d’arrache-pied sur le problème.



J. Le Roy





Lui et son pote suisse Berthoud s’échinent construire un bon chronomètre.



Berthoud y parvient.


Berthoud





Chronomètres Berthoud






L’accession de Louis XVI au trône est pour la Marine une bénédiction. Ce roi aime les bateaux, bien qu’il n’ait navigué qu’une fois dans sa vie. Il adore les sciences, les montres et la géographie. Il entreprend de relancer la flotte et donne une nouvelle impulsion aux voyages de découvertes. L’heure de Pierre Le Roy et de Bréguet va sonner.



P. Le Roy





Prototype de P. Le Roy





Breguet







La révolution ruine ces efforts: les meilleurs officiers du Grand Corps prennent le large vers l’exil, laissant la marine française sans état-major ou presque. Les vaisseaux et les frégates français sont à l’abandon ou deviennent la proie des britanniques.



Pour réveiller ceux du fond:
Lors des combats navals, les English s’efforcent de prendre plutôt que de couler nos navires, supérieurs aux leurs, afin de les utiliser ensuite à leur profit. Ils affirment: « le meilleur navire du monde est une frégate française, montée par un équipage anglais». Parmi les qualités de nos unités, les chronomètres ne sont pas les moindres.


Vaisseau français de 74 canons



Frégates «la Recherche» et «l’Espérance», envoyée par Louis XVI à la recherche de La Pérouse.






Les errements de l’Empire achèvent de détruire la marine. Napoléon n’a pas confiance en elle, ni de connaissances maritimes. Pensez donc: un artilleur! Il a pourtant effectué des croisières: Egypte, Ile d’Elbe et découvrira l’intérêt d’une bonne navigation pour dénicher Sainte Hélène au milieu de l’Atlantique sud. Bref, en 1815, la France n’a plus de flotte digne de ce nom. Cette année-là Breguet devient horloger de la Marine!


Chronomètre Breguet à double barillet, 1822






Celle-ci ne renait vraiment que sous le Second Empire puis sous la Troisième République, avec l’essor d’une nouvelle ère coloniale. C’est l’ère des Le Roy et Fils, des Ulysse Nardin et consorts.



On fabrique alors des chronos en Angleterre, en France, au Danemark, aux USA, en Russie, en Suisse. La possession de cet outil décisif a échappé aux deux rivaux. Cette période faste pour l’horlogerie maritime se prolonge jusqu’à l' arrivée du quartz.



Centrale horaire Auricoste Patek Philippe





En 1974, Omega sort sa Mégaquartz qui rend obsolètes tous les chronomètres existant. Ils deviennent pièces de collection, preuves d’un immense savoir-faire.














Sextant et Omega




FRANCE



Le Roy et Fils





Le Roy et Cie 1950





Leroy, Service Hydrographique de la Marine 1951







SUISSE




Ulysse Nardin








ENGLAND


Arnold








Mercer 1949










USA







Hamilton








Waltham US Navy 1918







CCCP




Poljot, pour la Marine Chinoise





DANMARK


Iver C. Weilbach & c°






DEUTCHLAND (Gag)



Glashütte Original






ITALIA




Panerai








JAPON:



Seiko, 1943






URSS





Polet






A SUIVRE...

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

bonjour,


le capitaine a encore frappé !!!

super, exhaustif et top comme dab , avec l anecdote du porte avion , j étais plié de rire .

merci a toi

cordialement

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REFUSE TO USE CHRONOAGENT.IT

Une fois de plus, grâce au Capitaine, je me coucherai moins c... ce soir. Quant à l'anecdote du P.A., je vais me la garder au chaud pour me la repasser en pensée les soirs de déprime ^^

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God save the Triple.

Quelle iconographie ! Quel texte !

Et je n'ose imaginer le temps que tu as passé à préparer cet article.

Merci 1000000 fois !

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Les Origami Watches : www.origami.watch.

superbe sujet !

bien ecrit et drole !

le PA je connaissais, mais eu du plaisir a redecouvrir!


merci!

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Si toutes les femmes étaient fidèles, il n'y aurais pas d'hommes infidèles !

Merci Mon Capitaine,
comme toujours instructif, drôle... J'ai appris une bonne excuse: 'chuis pa' bourré torchon / carpette, je fais de la zigzagodromie...
Amicalement

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Always look on the bright side of life!

Capitaine, mes respects. Merci pour ce post. Quelle somme! "Nous sommes deux hommes et un chien et nous finissons de dîner". An-tho-lo-gique

Notons l'attitude de Tabarly face aux tout premiers GPS: il refusait cet objet barbare excepté pour améliorer son expertise au sextant.

C'est un bel objet, c'est compliqué, ça se mérite. En navigation aérienne, on apprend toujours aux éleves-pilotes "le compas et la montre" avant d'utiliser tout autre instrument, car si on sait raisonner avec les instruments rudimentaires de nos aïeux, on est moins dans la m... quand la technologie lâche... ou quand on ne comprend pas les principes de base. Comme vraisemblablement le Pacha du porte-avions en question!

Ici, le mien (moderne mais tres fonctionnel) avec ma Railmaster.



Le porte-avions du joke était l'USS Abraham Lincoln. La Navy a démenti et prétend que c'est une légende.

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**Exupéry (Modérateur)**

Bonsoir Capitaine ( je n'ose écrire mon Capitaine !!!!)

Travail remarquable, rigoureux et écrit avec la touche d'humour qui va bien.

Le fruit et l'esprit d'une personnalité de qualité .Bravo


Un article qui fait honneur à Chronomania et je vous en remercie sincèrement.

Bien à vous

Jean Luc

Un régal !! Quelle belle synthèse, il a tout!
Concernant la nav' ( je ne pratique pas et donc n'y connait rien) j'ai, dans ma proche jeunesse, dévoré moult récits de navigateurs : Slocum, Moitessier, Tabarly et d'autres; fasciné, entre autre, par la nav' aux étoiles, le sextant et la montre...
Mais alors le fameux loch, j'y entrave que pouic! Qui saurait m'en expliquer, simplement, le principe?!

Il en va de même pour ces instruments séculaires de navigation que pour nos montres méca: des mécanismes qui ne nécessitent qu'un entretien régulier et une maîtrise technique. J'aime ça: c'est durable et ça se mérite, comme un rhabillage.

!!!

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Tempus et circenses

http://watchphotosblog.eklablog.com/accueil-c24620802

Eric Tabarly souffrait d'une allergie profonde à l'électronique en général et à la radio e particulier...d'où son mutisme quasi-permanent en mer.
Tu sais quoi: un sextant, c'est beau, comme tous les instruments anciens. Merci pour la photo du tien.
Le port-avion U.S. a certainement commis cette boulette, car, à l'époque, l'information a couru immédiatement sur les ondes dans le Golfe de Gascogne (où j'étais alors)

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

fasciné, entre autre, par la nav' aux
» étoiles, le sextant et la montre...
» Mais alors le fameux loch, j'y entrave que pouic! Qui saurait m'en
» expliquer, simplement, le principe?

Un loch, c'est une sorte d'hélice baptisée poisson que l'on traînait au bout un cordage à l'arrière du bateau, la "ligne de loch", en tournant sur elle même, cette hélice faisait tourner la ligne, qui entraînait un compteur de vitesse et un totalisateur de miles. Simple comme un compteur kilométrique de voiture.
Auparavant, on utilisait un autre système plus rudimentaire: on mettait à l'eau une ancre flottante, reliée au bateau par un cordage portant des nœuds à distance régulière. On laissait filer le cordage en comptant le nombre de nœuds et en chronométrant avec un sablier. On déterminait ainsi la vitesse du bateau en NŒUDS. Un nœud correspond à un mile nautique par heure.
»

» !!!

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Le loch est un instrument de vitesse-eau (comme on mesure la vitesse-air en avion), c'est-a-dire la vitesse avec laquelle ton bateau se déplace dans une masse d'eau (qui elle aussi se déplace).

On dit d'un bateau qu'il croise par exemple a une vitesse de 20 noeuds. Cette terminologie vient du systeme rudimentaire ancien: on laisse filer dans l'eau un petit "parachute" attaché a une corde qui se déroule derriere le bateau. Le parachute reste fixe, et la corde se déroule. On y a fait des noeuds a intervalles réguliers, et on compte combien de noeuds défilent dans la main du marin qui mesure, en un temps déterminé.

Puis sont venus les lochs mécaniques: une petite hélice libre sous la coque qui se laisse entraîner grâce a la vitesse du bateau. Comme un compte-tours. Et un cadran dans le cockpit convertit cela en vitesse, toujours en "noeuds" (1 noeud = 1 Mille Nautique par heure).

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**Exupéry (Modérateur)**

Bonsoir capitaine

Merci pour ce post trés interessant et instructif

j'ose pas imaginer le temps que cela à prit pour le réaliser...

F.ari

Ah, tu as été plus rapide que moi

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**Exupéry (Modérateur)**

» Bonsoir Capitaine ( je n'ose écrire mon Capitaine !!!!)
Merci. On ne dit pas Mon Capitaine, dans la Marine, mais Capitaine tout court.

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Merci captain et st ex, j'ai compris le principe! Il me manquait, dans ma compréhension du loch ancien, la notion de point fixe...enfin plus ou moins fixe, n'est-ce pas!

Qu'en est-il d'ailleurs du différentiel entre ces mesures de vitesse "à l'ancienne" et celles réalisées grâce à un GPS ou autre?

!

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Tempus et circenses

http://watchphotosblog.eklablog.com/accueil-c24620802

Le GPS ne te donne pas une vitesse-eau, mais une vitesse absolue, en fonction de satellites géostationnaires, donc: un point fixe "au fond de l'océan". La vitesse-eau te donne une vitesse de progression sur la mer, mais ne tient pas compte des courants (déplacement de la masse d'eau dans laquelle tu te trouves). Il faut, pour avoir ta vitesse "réelle", retourner a ta table a cartes, et faire de la trigonométrie en fonction de la vitesse et de la direction des courants. C'est pas simple.

Ou bien, ta vitesse en mesurant le temps entre deux points de relevé (au sextant bien sûr) de ta position sur une carte.

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**Exupéry (Modérateur)**

Bonjour et merci . Petite histoire de navigation , il y a 40 ans , après une traversé difficile, la fatigue, le relâchement, l'envie de toucher terre enfin ; d'essayer de trouver l'entrée du port de nuit entre la carotte d'un bureau de tabac(rouge) et l 'enseigne de la pharmacie(vert)....

Excellent !

Par contre inutile de se répandre outre mesure aux repas de famille quant au Port Avion US, ça sent la plaisanterie à 2 Euros:

http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/phare-away

La bise

Laurent

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"Jusqu'à 40 ans je croyais que c'était un os ..." (Henri IV)

» Bonjour et merci . Petite histoire de navigation , il y a 40 ans , après
» une traversé difficile, la fatigue, le relâchement, l'envie de toucher
» terre enfin ; d'essayer de trouver l'entrée du port de nuit entre la
» carotte d'un bureau de tabac(rouge) et l 'enseigne de la
» pharmacie(vert)....

Ah! J'ai vécu ça aussi, évidemment en terre anglais, y qu'eux pour tendre ce genre de piège. Nous cherchions un feu rouge à éclats. Nous avons trouvé. Mais c'était celui d'un pub... le bon était beaucoup moins puissant

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

»
» Par contre inutile de se répandre outre mesure aux repas de famille quant
» au Port Avion US, ça sent la plaisanterie à 2 Euros:


Pas si sûr... j'étais en mer lorsque j'ai reçu un message radio puis un fax à ce sujet. Alors...
Cela dit, je veux bien me gourer si ça fait rigoler les copains
Au fait, la Marine US semble assez entraînée à ce genre de bévue:
Le 6 Juin 1944, les navires chargés de débarquer les troupes à Omaha Beach se sont tout simplement trompés de plage, ceci au milieu d'une flotte de plus de quatre mille embarcations et après une simple traversée de la Manche. Et ça, c'est dans tous les livres sur le D Day.
Amitiés.


Le jour ou je serai sérieux, je serai mort.

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Cela ne serait pas étonnant que l'US Navy ait fait beaucoup d'efforts pour faire passer ça pour un hoax. C'est un peu embarrassant quand même.

Petit clin d'oeil au Capitaine, souvenir d'une mission héli en Atlantique Nord



Instrumentation de bord Auricoste sur ces bâtiments:

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**Exupéry (Modérateur)**

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Merci, Capitaine56, pour cette amusante navigation à travers l'histoire, mais ce n'est quand même pas une raison pour signer sans les sourcer les images et les infos de Business Montres...

D'autant que Business Montres a été, à ce jour, le seul média à signaler qu'il y avait, dans cette pendule, de quoi réécrire toute l'histoire de la chronométrie de marine...



La page en question (accès libre) : BusinessMontres/Huygens


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» Merci, Capitaine56, pour cette amusante navigation à travers l'histoire,
» mais ce n'est quand même pas une raison pour signer sans les sourcer
» les images et les infos de [i]Business Montres...
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» D'autant que Business Montres a été, à ce jour, le seul média à
» signaler qu'il y avait, dans cette pendule, de quoi réécrire toute
» l'histoire de la chronométrie de marine...[/i]
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Bon. Dont acte. le problème est double:
1/ Comme beaucoup, je pioche mes informations sur tous les sites que je peux trouver, français et étrangers.
2/ Lorsque je reporte les images sur Chronomania, elles sont signées automatiquement.
Que puis-je faire? Arrêter, peut-être. Car si je dois tout "sourcer", il ne me restera plus guère de place pour le texte...
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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

» Que puis-je faire?

Rien ! Ce n'est pas grave. C'est fait, c'est fait : le tout est de noter les références au fur et à mesure... Et que ça ne gêne pas la publication de la suite...

» D'autant que Business Montres a été, à ce jour, le seul média à
» signaler...

... mais n'est-ce pas le sort des illustres inconnus que de le rester ?

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Rien ne va de soi...

2,4 millions de bravos...

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Rien ne va de soi...

magnifique , belle réalisation, fort instructive et ludique

merci

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Du coté de chez swatch . Marcel Proutch

Il etait impossible pour le pendule de Huygens de resoudre le probleme de calculer la longitude en mer. A part la question du roulis et aux effets environementaux, la dependance du pendule sur la gravite terrestre est un effet intrinseque qui le rend inapplicable en mer.

Pour bien illustrer ce phenomene, à la latitude de Neuchâtel, élever un pendule de 20 centimètres où le déplacer au sud de 75 mètres donne déjà un retard d'une seconde par an.

-ilan

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» Merci, Capitaine56, pour cette amusante navigation à travers l'histoire,
» mais ce n'est quand même pas une raison pour signer sans les sourcer
» les images et les infos de Business Montres...
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» D'autant que Business Montres a été, à ce jour, le seul média à
» signaler qu'il y avait, dans cette pendule, de quoi réécrire toute
» l'histoire de la chronométrie de marine...
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» La page en question (accès libre) :
» BusinessMontres/Huygens
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» 2,4 millions de bravos...

Merci, cela me redonne envie de continuer, parce que le coup concernant le "sourçage" m'avait touché et presque coulé . Dorénavant, j'essaierai de regarder où je mets mes avirons. A bientôt pour d'autres aventures, car la suite est en train de s'écrire!

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

» Il etait impossible pour le pendule de Huygens de resoudre le probleme de
» calculer la longitude en mer. A part la question du roulis et aux effets
» environementaux, la dependance du pendule sur la gravite terrestre est un
» effet intrinseque qui le rend inapplicable en mer.
» » .


Difficile de répondre sur ce point précis, la pendule (mais s'agit-il vraiment d'une pendule, avec un poids oscillant ?) ayant apparemment disparu dans les remous du limogeage de Patrizzi par ses actionnaires nippo-américains.

Mais il serait étonnant qu'une telle pièce ne refasse pas surface un jour ou l'autre, dans le style du compteur de tierces de Louis Moinet.
Bonne idée, d'ailleurs, de relancer les recherches à ce sujet...

Maintenant, quand un scientifique comme Huygens écrit à un correspondant réputé, à la fin de sa vie (alors qu'il n'a plus rien à gagner, ni à perdre), qu'il a résolu le problème de la longitude grâce à une « horloge de marine parfaite", j'ai tendance à le prendre au sérieux.
D'autant qu'il était mandaté par la Compagnie des Indes pour régler cette question : les navigateurs hollandais en auraient tiré un immense avantage stratégique sur tous les océans...
Huygens a 60 ans d'avance sur les horlogers qui vont tenter de résoudre ce problème – notamment Harrison – alors qu'on ne songe encore qu'à une solution astronomique à la fin du XVIIe siècle...

Quand un Christiaan Huygens dit que c'est le « chef-d’œuvre de son couronnement horloger » et qu'il évoque un « balancier de marine parfait » (vertical, muni d’un mini-pendule : ?), ainsi qu'un échappement révolutionnaire (proche de l’échappement à pirouette de Robert Hooke), je ne me permets pas de mettre sa parole en doute, même si je demande à voir et à comprendre...

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» ... mais n'est-ce pas le sort des illustres inconnus que de le rester ?
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Si un chat retombe toujours sur ses pattes, et une tartine beurrée retombe toujours du côté du beurre, que se passe-t-il quand on attache une tartine beurrée sur le dos d'un chat et qu'on les jette par la fenêtre?

» Merci, cela me redonne envie de continuer, parce que le coup concernant le
» "sourçage" m'avait touché et presque coulé . Dorénavant,
» j'essaierai de regarder où je mets mes avirons. A bientôt pour d'autres
» aventures, car la suite est en train de s'écrire!

Faut pas être touché pour si peu, ce que tu fais est très intéressant à lire
De toutes façons si on veut parler de "sourçage" il faudrait d'une part avoir du temps a perdre et d'autre part remonter à la vraie source de la photo en question qui est de fait à "sourcer" du côté du catalogue de la vente en question !

Continue comme ça




Ps : à ta place j'aurais tendance à ouvrir un compte chez photobucket ou chez hostingpics

C'est nettement mieux que d'utiliser le forum et ça ne signe pas les photos...

C'est également plus pratique puisque ça te permet de préparer tes revues en traitement de texte en intégrant les adresses URL dans ton texte....

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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet...

Bonjour Capitaine & merci d'avoir raffraichi mes souvenirs de cours de radio Mar Mar et en particulier la navigation hyperbolique , un vrai casse-tête à l'époque , à ce jour je voudrais bien savoir combien de marins utilisent encore le bon vieux sextant ... le GPS & le Satcom ayant totalement modifié la vie des navigants !

Est-ce mieux maintenant ?

De toute facon, un horloge ou une montre seule ne peut pas resoudre le probleme de la longitude, si un garde-temps perd le temps il ne peut pas le recuperer. Aussi, il faut une autre methode pour verifier que l'horloge ou la montre marche correctement. Donc, la methode lunaire est tout aussi necessaire qu'une horloge. En tout cas, jusqu'il etait possible d'avoir de nombreux chronometres disponible pour un voyage.

-ilan

» Difficile de répondre sur ce point précis, la pendule (mais s'agit-il
» vraiment d'une pendule, avec un poids oscillant ?) ayant apparemment
» disparu dans les remous du limogeage de Patrizzi par ses actionnaires
» nippo-américains.
»
» Mais il serait étonnant qu'une telle pièce ne refasse pas surface un jour
» ou l'autre, dans le style du compteur de tierces de Louis Moinet.
» Bonne idée, d'ailleurs, de relancer les recherches à ce sujet...
»
» Maintenant, quand un scientifique comme Huygens écrit à un correspondant
» réputé, à la fin de sa vie (alors qu'il n'a plus rien à gagner, ni à
» perdre), qu'il a résolu le problème de la longitude grâce à une « horloge
» de marine parfaite", j'ai tendance à le prendre au sérieux.
» D'autant qu'il était mandaté par la Compagnie des Indes pour régler cette
» question : les navigateurs hollandais en auraient tiré un immense avantage
» stratégique sur tous les océans...
» Huygens a 60 ans d'avance sur les horlogers qui vont tenter de résoudre ce
» problème – notamment Harrison – alors qu'on ne songe encore qu'à une
» solution astronomique à la fin du XVIIe siècle...
»
» Quand un Christiaan Huygens dit que c'est le « chef-d’œuvre de son
» couronnement horloger » et qu'il évoque un « balancier de marine parfait »
» (vertical, muni d’un mini-pendule : ?), ainsi qu'un échappement
» révolutionnaire (proche de l’échappement à pirouette de Robert Hooke), je
» ne me permets pas de mettre sa parole en doute, même si je demande à voir
» et à comprendre...
»
» .

»
» Continue comme ça
»
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Bonjour Néo. Merci de tes conseils. J'ai bien l'intention de les suivre et de me faire aider par l'un de mes descendants pour apprendre à gérer l'hébergement de mes posts. A+

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

» Bonjour Néo. Merci de tes conseils. J'ai bien l'intention de les suivre et
» de me faire aider par l'un de mes descendants pour apprendre à gérer
» l'hébergement de mes posts. A+
Je suis aussi fana de ces articles, mais (très personnellement) je préfère l'hébergement par le site... qui me permet de voir les photos de mon PC au boulot - alors que les autres hébergeurs sont filtrés...

je préfère
» l'hébergement par le site... qui me permet de voir les photos de mon PC au
» boulot - alors que les autres hébergeurs sont filtrés...

Oh! Mais, le boulot, c'est le boulot! Donnes-moi le mail de ton chef, que je l'avertisse.

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Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon Grand Père qui me l'a vendue sur son lit de mort (W. Allen)

Un très beau film appelé "Longitude" retrace les efforts de Harrison, pendant toute sa vie, pour convaincre un panel d'universitaires astronomes qui ne pensaient pas qu'un "vulgaire instrumentiste horloger" sans diplômes puisse résoudre le problème de la longitude. Il lui aura fallu 30 ans pour les convaincre, et il n'a profité de son prix que deux ans, avant de mourir.

A noter qu'il était charpentier et que sa première horloge, remarquablement précise, était entièrement faite de rouages en bois (raison pour laquelle on ne le prenait pas au sérieux au début).

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**Exupéry (Modérateur)**

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**Exupéry (Modérateur)**