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Page d'accueil 24/05/12, 20:40
 

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012: (Revues & Essais)

Au début de chaque Baselworld, les regards des commentateurs oscillent frénétiquement entre les deux stands stars, le stand Rolex et le stand Patek.
Pourtant, pour bien voir les futurs best-sellers de cette édition 2012, il fallait tourner la tête légèrement à droite quand on faisait face au stand Rolex.
En effet, même si le Stand Tudor est absorbé par l’inexpugnable bunker Rolex, les nouveautés présentées par Tudor ont concentré le feu de tous les photographes et de toutes les attentions.
L'excellent Chrono Héritage présenté en 2010 n'était donc pas un «single-shot», ce qui tend à confirmer que les créations de Tudor servent de «laboratoire» au groupe Rolex.

Disons-le d’emblée, c’est le plus gros carton de Baselworld 2012. Tudor n’a pas seulement présenté la montre la plus désirable du salon, mais les deux montres les plus désirables du salon, en tous cas dans la catégorie abordable. Vous savez, cette catégorie des montres qui ne provoquent pas de divorce, en cas d’achat compulsif.
Je laisse à votre bon soin de leur attribuer la première et la seconde place du classement, en fonction de vos goûts.

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La question c’est : pourquoi?

Pour comprendre la réussite que représentent ces produits, il faut comprendre le mythe Rolex. N’étant pas un Rolexophile, je vais vous le décrire d’un point de vue de béotien.
La mythologie Rolex a été popularisée par un autre mythe, celui de James Bond, incarné par Sean Connery. Rolex, c’est la légende de l’homme Alpha des 50-60’. Aventurier, sportif, mais aussi gentleman tout en restant viril, bref, le dernier avatar de l’homme total du XVI-XVII siècle (le Gentilhomme, poète, philosophe, bretteur et cavaleur).
Ce mythe de l’exploration, des dernières conquêtes géographiques (profondeur dans la fosse des Mariannes, hauteur au sommet de l’Everest), mais aussi celui des barbouzes, est fondateur de la passion Rolex (en ce qui concerne les barbouzes, voir le récent et excellent « Killer Elite » se déroulant à la fin des 70’, où Robert de Niro et Jason Statham sont dotés de Rolex Submariner 5513 ou 1680). Il faut admettre que nombre de commandos de marine étaient équipés de Rolex durant les 50-60’s, damant le pion à Panerai, pourtant fournisseur historique des nageurs de combat de l’Axe.
Rolex, pour les plongeurs les plus richement dotés, mais aussi Tudor, pour les corps d’armée plus économes.

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Pour les puristes Rolex & Tudor, l’idéal horloger réside dans une montre fonctionnelle, étanche, lisible, compacte et qui conserve l’élégance des galbes chers aux années 50.

Or, depuis l’abandon progressif du tritium et des cadrans peints, dans les années 1980, une partie des fans de Rolex sur internet sont frustrés, tant la volonté du «zéro défaut» de Rolex l’a parfois conduit sur les voies de l’embourgeoisement.

Et contre toute attente, c'est la marque «abordable» de Rolex, Tudor, qui présente cette année deux montres totalement dans l'esprit «aventurier» des années 50.
Si ces deux montres diffèrent totalement dans la réalisation, elles répondent au même cahier des charges : produire des montres de plongée conformes aux critères qui ont fait le succès originel de la Submariner.
D’un côté, les ingénieurs ont regardé vers les années 50-60, en reproduisant le plus fidèlement possible une plongeuse militaire.
De l’autre, ils ont regardé vers le futur en créant la plongeuse mécanique la plus moderne possible, mais répondant exactement aux mêmes critères.




Tout d’abord, la plus désirée ? Espérée ? Demandée ? La Tudor Black Bay.
La BB s’inspire théoriquement de la Tudor 7922-7924 des 50’s ; cette Tudor à vocation professionnelle, voire militaire, disposait d’une lunette bleue ou plus rarement rouge.

Côté boitier, c’est également très fidèle au vintage: lunette métallique, «Big Crown » sans épaulements, verre saphir bombé (l’esthétique du vintage sans les soucis du plexi). Les cornes sont même assez fines de face mais, et c'est le seul point noir, elles sont un peu trop épaisses sur le flanc et font donc trop modernes, un défaut déjà aperçu sur la « New Migauss ».

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Pour comprendre le cadran, il faut tout d’abord parler de la lunette; l’équipe de chez Tudor a fait le choix étonnant de reprendre la lunette rouge; il faudra attendre un peu pour la version bleue. Ce choix souligne bien la police dorée du cadran. Si c’est un choc pour certains, c’est assez cohérent pour la maison à la couronne, notamment après le succès des lunettes vertes chez Rolex.
Mais surtout, après des hectolitres de lunettes Pepsi en vintage, Tudor franchit le Rubicon des sodas qui bullent, en proposant enfin la Rolex Coca-Cola, pardon, la Tudor Coca.

Le charme de la montre vient de sa chaleur, de la combinaison d’index, d’écriture et d’aiguilles dorés, posés sur un cadran bombé et combinés avec la lunette rouge/bordeaux. Tout cela donne à la montre la chaleur d’un péplum en technicolor.

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Selon le kit presse, le cadran est noir, mais selon mes yeux, et selon mon EOS 60D, il semble légèrement brun, comme sous l’effet d’un radium imaginaire. A moins que les index/police/aiguilles SuperGilt (© Watchonista) rayonnent visuellement sur l’ensemble du cadran…

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Selon les puristes Tudor, la montre ne devrait pas avoir d’aiguilles Snowflake, qui ne matchent pas historiquement avec ce type d’index (il devrait y avoir des aiguilles double pencils)… Ainsi que quelques autres détails, comme l’insert rouge entre la couronne et le boitier (qui ne choque absolument pas une fois la montre en main).

Comme toujours, si la critique est facile, l’art est difficile. Aujourd’hui, par exemple, une des seules tentatives presque parfaites de refaire une Néo-Vintage, est la Jaeger leCoultre Polaris. Si cette dernière est quasi-conforme à la vintage, elle souffre cependant de quelques défauts, qui prouvent l’impossibilité (?) de l’exercice : La montre est relativement froide, les index « Luminova vintage » sont surfaits, mais surtout le prix, qui avoisine les 12.000€, est totalement prohibitif.
Donc, si l’expertise vintage de cette Polaris est très réussie, par contre le résultat produit est un peu mitigé.
Par comparaison, la Tudor Black Bay, ou certaines Panerai Néo-Vintage, sont beaucoup plus amusantes pour des tarifs plus en rapport avec le mouvement, bien qu’elles ne soient pas des copies conformes.

Aujourd’hui, il est donc vain de vouloir reproduire à l’identique les glorieuses « oldies » :

-La politique interne des maisons d’horlogerie, et en particulier celle des groupes d’horlogerie, interdit certaines choses ; par exemple, il semble que les aiguilles Mercedes (qui iraient mieux avec ces index) soient plutôt réservées aux Rolex.
-Le niveau qualitatif et la constance de celui-ci a fait un bond quantique depuis les années 50-60’: bon nombre de patines et autres lunettes délavées, venaient des défauts de fabrication de l’époque.
-Les procédés se sont fortement industrialisés, et les techniques de fabrication des cadrans de l’époque ont été oubliées.
- Les interdictions successives du Radium, puis du Tritium, rendent caduque le vieillissement accéléré des index/cadrans.
-Personne ne possède la machine à vieillir les montres, d’autant que le vieillissement est inhérent à son acquéreur original (CF l’article sur la PAM382 « Gonzo »).

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Moralité, il est bien plus important qu’une montre « sonne » vintage avec charisme, plutôt qu’elle soit une impossible copie conforme.
Autre code vintage que cette Black Bay respecte, le prix. Même s'il reste moderne, c’est l’une des néo-vintages les moins chères du marché (citons également la Longines Legend Diver).
La Tudor BB sera vendue environ 2400€ dans sa version sur cuir vieilli (que vous vous empresserez de mettre sur NATO) et 2600€ dans sa version sur bracelet acier.
Pour une vintage certifiée et de qualité, il faut compter 10 fois plus, les becquerels sont offerts.

NB : Ces deux montres sont équipées de l’ETA 2824 (d’ailleurs, Tudor communique clairement dessus, ce qui est rare, donc louable), fréquencé à 28800a/h pour 38h de RdM théorique. Le 2824 possède la qualité de son défaut, sa banalité, consécutive à sa diffusion colossale, le met à l'abri des gros problèmes de SAV. Les compétences et les pièces seront disponibles en abondance et pendant très longtemps.

L’autre bombe présentée par Tudor, c’est la Pelagos (en grec= la haute mer). Si la Black Bay se grime en mamie des Submariner, la Pelagos se pare des habits du petit-fils prodige.

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C’est le remake ultra-futuriste des fameuses Tudor de plongée vintage, comme la « Marine Nationale ».
C’est d’une part un exercice futuriste, mais aussi réaliste. Plutôt que proposer une pièce démesurée avec une étanchéité inaccessible aux meilleurs plongeurs, Tudor c’est focalisé sur les aspects pratiques et esthétiques.
Depuis des décennies, la Submariner est la source d’inspiration principale des petits fabricants en mal de créativité.
Et force est de constater que, notamment du côté des allemands et parfois même des américains, certains parvenaient à proposer des plongeuses plus crédibles dans le rôle de la tool-watch, que celles proposées par Rolex.

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Les Submariner, à force de devenir des produits de luxe, ce sont embourgeoisées. Pour damer le pion aux « petits », qui produisent parfois du Rolex vintage avec un certain succès, il fallait revenir à la source.
Et le retour aux sources c'est les clefs de la réussite de cette Pelagos. Technique, ultramoderne dans sa conception et ses détails, mais aussi et surtout épurée pour laisser le fonctionnalisme s’exprimer.

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Première grosse surprise, l’utilisation du titane brossé pour le boitier ; si le matériau est devenu le grand classique de l’horlogerie, remplaçant même l’acier dans certaines maisons, son utilisation était quasi-inexistante dans le groupe Rolex…
Après sa phase d’oxydation, le titane va prendre une légère couleur brune (apportant une relative furtivité à la pièce). L’aspect mat se retrouve aussi sur la lunette en céramique microbillée.
Les carrures, qui font sensiblement le volume de celles de la Black Bay, paraissent un poil moins grosses que sur cette dernière : le titane brossé et le boitier un peu plus gros (42mm) contribuent à affiner le visuel des carrures.
Sur les flancs on retrouve, coté couronne, des épaulements très bien faits, sobres et acérés. De l’autre côté se trouve une valve à hélium. Cette valve est loin d’être indispensable en plongée de loisir ou semi-pro. Comme sur beaucoup de montres, elle est intégrée à 9h, ce qui brise un peu l’harmonie du boitier ; une intégration entre les cornes ou à 7h30 ou 10h30 serait plus subtile…
Le dernier point notable, c’est le bracelet en titane. Une série de dispositifs, au niveau de la boucle déployante, permettent au bracelet de s'adapter au diamètre du poignet, qui varie selon la profondeur: l'épaisseur de la combinaison de plongée décroît avec l'augmentation de la pression.
Mais au quotidien, ce qui est vraiment important pour les desk-divers, c’est de savoir si l’autoréglage est assez
fin pour s’adapter aux températures estivales, selon la dilatation du poignet du porteur. Les heureux propriétaires pourront partager leurs expériences dans quelques mois. Nul doute que si cela fonctionne, Tudor aura trouvé la pierre philosophale de la boucle déployante sur bracelet métal.

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Le cadran donne tout son sens à la furtivité et à l’épure que représente cette montre. Tout d’abord, il est totalement mat (à l’image du boitier), et il présente un rehaut biseauté, avec des créneaux (oui, comme sur les Seiko Diver 200) pour laisser la place aux index NON CERCLES !

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Des index non cerclés de métal, on n’est pas encore complètement revenu aux cadrans peints, car les index sont apposés, mais c’est déjà un pas de géant pour les amateurs de tool-watches.
Les index sont carrés, ce qui matche, parait-il, avec les superbes aguilles snowflake (vous noterez la finition noire au centre), tant mieux ! Le tout lume bleu sur fond noir, comme la SDDS, c’est joli, ça fait technique ; mais est-ce que la brillance est meilleure qu’avec une couleur verte ? Il faudra aussi tester.
La montre présente également peu de littérature pour un cadran de Submariner. Mais surtout, le cadran en dépit de son absence de clinquant, fait très qualitatif : tous les détails, comme le guichet de date ou les découpes du rehaut, sont très très soignés.
Si la Black Bay est un hommage réussi aux montres d’aventuriers et autres plongeurs des années 50, la Pelagos est la parfaite montre d’aventurier des années 10, efficace, épurée, technique, tous les éléments sont réunis pour la joie des Desk-Divers. Le prix sera d’environ 3300€, avec le bracelet titane (ce serait criminel de ne pas le prendre), ce qui est très correct pour un mythe ressuscité.

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La guerre commerciale fait rage sur tous les fronts, notamment sur celui des plongeuses; Du Japon aux USA, en passant par l’Eurasie, Oméga, Rolex, Breitling et Tag Heuer se battent pour vendre le plus de montres possible, en oubliant parfois la passion simple des amoureux de montres.
Ce qui vient de se passer chez Tudor est très sain et positif. L’équipe créative de Tudor a réussi à manœuvrer le supertanker de Plan-les-Ouates avec brio. Ces nouveautés, pensées par des passionnés pour des passionnés, prouvent que la création, que les produits les plus cool, ne sont pas l'apanage des horlogers indépendants ou des marques de niches…

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http://www.foudroyante.com/
http://davidrutten.com

Jeff d'Alsace
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France,
24/05/12, 21:32

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Merci pour ce très beau post, écrit comme à l'habitude avec beaucoup d'esprit! Comme toi, coup de cœur pour ces deux modèles. Il m'en faudra une des deux, c'est certain. Moi qui n'ai pas de Rolex ce sera d'une certaine façon un pas vers la maison â la couronne. Le choix sera difficile. La Pélagos (au fait quel mouvement?) est tout simplement parfaite, mais elle ferait peut-être un peu trop doublon avec ma 3536. La BB sur cuir sera peut être la winner au final.

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Jeff.

km'rol
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24/05/12, 21:51

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Merci pour cette superbe revue :ok: refroidi par l'aspect charollais de profil , je concède à Tudor une volonté d'aller de l'avant en restant dans des budgets middle class de bon aloi

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on garde l'essentiel , ça va le faire trèèès bien

Laurent B
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Près du Ciron...,
24/05/12, 22:04

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Allez, hommage inverse, aiguilles mercedès et cadran snowflake, la MN a ses secrets...

désolé pour le flou non artistique du potager du soir, dû aux nombreux moustiquessssssssss
;)

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Instagram : rustikcuriositas

Temüdjin


24/05/12, 22:08

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Merci pour cette belle revue.:-)
Elle donne envie d'aller plus loin:cool:
J'ai hâte de les voir en vrai.

François Pignon


Gironde,
24/05/12, 22:24

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Revue sympa, texte sympa et la BB, très belle montre. la première fois qu'une Tudor me fait envie. Je l'aurai un jour.:-D

Oyster64


24/05/12, 23:09

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» Au début de chaque Baselworld, les regards des commentateurs oscillent
» frénétiquement entre les deux stands stars, le stand Rolex et le stand
» Patek.
» Pourtant, pour bien voir les futurs best-sellers de cette édition 2012, il
» fallait tourner la tête légèrement à droite quand on faisait face au stand
» Rolex.
» En effet, même si le Stand Tudor est absorbé par l’inexpugnable bunker
» Rolex, les nouveautés présentées par Tudor ont concentré le feu de tous les
» photographes et de toutes les attentions.
» L'excellent Chrono Héritage présenté en 2010 n'était donc pas un
» «single-shot», ce qui tend à confirmer que les créations de Tudor servent
» de «laboratoire» au groupe Rolex.
»
» Disons-le d’emblée, c’est le plus gros carton de Baselworld 2012. Tudor n’a
» pas seulement présenté la montre la plus désirable du salon, mais les deux
» montres les plus désirables du salon, en tous cas dans la catégorie
» abordable. Vous savez, cette catégorie des montres qui ne provoquent pas de
» divorce, en cas d’achat compulsif.
» Je laisse à votre bon soin de leur attribuer la première et la seconde
» place du classement, en fonction de vos goûts.
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» La question c’est : pourquoi?
»
» Pour comprendre la réussite que représentent ces produits, il faut
» comprendre le mythe Rolex. N’étant pas un Rolexophile, je vais vous le
» décrire d’un point de vue de béotien.
» La mythologie Rolex a été popularisée par un autre mythe, celui de James
» Bond, incarné par Sean Connery. Rolex, c’est la légende de l’homme Alpha
» des 50-60’. Aventurier, sportif, mais aussi gentleman tout en restant
» viril, bref, le dernier avatar de l’homme total du XVI-XVII siècle (le
» Gentilhomme, poète, philosophe, bretteur et cavaleur).
» Ce mythe de l’exploration, des dernières conquêtes géographiques
» (profondeur dans la fosse des Mariannes, hauteur au sommet de l’Everest),
» mais aussi celui des barbouzes, est fondateur de la passion Rolex (en ce
» qui concerne les barbouzes, voir le récent et excellent « Killer Elite »
» se déroulant à la fin des 70’, où Robert de Niro et Jason Statham sont
» dotés de Rolex Submariner 5513 ou 1680). Il faut admettre que nombre de
» commandos de marine étaient équipés de Rolex durant les 50-60’s, damant le
» pion à Panerai, pourtant fournisseur historique des nageurs de combat de
» l’Axe.
» Rolex, pour les plongeurs les plus richement dotés, mais aussi Tudor, pour
» les corps d’armée plus économes.
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»
» Pour les puristes Rolex & Tudor, l’idéal horloger réside dans une montre
» fonctionnelle, étanche, lisible, compacte et qui conserve l’élégance des
» galbes chers aux années 50.
»
» Or, depuis l’abandon progressif du tritium et des cadrans peints, dans les
» années 1980, une partie des fans de Rolex sur internet sont frustrés, tant
» la volonté du «zéro défaut» de Rolex l’a parfois conduit sur les voies de
» l’embourgeoisement.
»
» Et contre toute attente, c'est la marque «abordable» de Rolex, Tudor, qui
» présente cette année deux montres totalement dans l'esprit «aventurier» des
» années 50.
» Si ces deux montres diffèrent totalement dans la réalisation, elles
» répondent au même cahier des charges : produire des montres de plongée
» conformes aux critères qui ont fait le succès originel de la Submariner.
» D’un côté, les ingénieurs ont regardé vers les années 50-60, en
» reproduisant le plus fidèlement possible une plongeuse militaire.
» De l’autre, ils ont regardé vers le futur en créant la plongeuse mécanique
» la plus moderne possible, mais répondant exactement aux mêmes critères.
»
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» Tout d’abord, la plus désirée ? Espérée ? Demandée ? La Tudor Black Bay.
» La BB s’inspire théoriquement de la Tudor 7922-7924 des 50’s ; cette Tudor
» à vocation professionnelle, voire militaire, disposait d’une lunette bleue
» ou plus rarement rouge.
»
» Côté boitier, c’est également très fidèle au vintage: lunette métallique,
» «Big Crown » sans épaulements, verre saphir bombé (l’esthétique du vintage
» sans les soucis du plexi). Les cornes sont même assez fines de face mais,
» et c'est le seul point noir, elles sont un peu trop épaisses sur le flanc
» et font donc trop modernes, un défaut déjà aperçu sur la « New Migauss ».
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» Pour comprendre le cadran, il faut tout d’abord parler de la lunette;
» l’équipe de chez Tudor a fait le choix étonnant de reprendre la lunette
» rouge; il faudra attendre un peu pour la version bleue. Ce choix souligne
» bien la police dorée du cadran. Si c’est un choc pour certains, c’est assez
» cohérent pour la maison à la couronne, notamment après le succès des
» lunettes vertes chez Rolex.
» Mais surtout, après des hectolitres de lunettes Pepsi en vintage, Tudor
» franchit le Rubicon des sodas qui bullent, en proposant enfin la Rolex
» Coca-Cola, pardon, la Tudor Coca.
»
» Le charme de la montre vient de sa chaleur, de la combinaison d’index,
» d’écriture et d’aiguilles dorés, posés sur un cadran bombé et combinés avec
» la lunette rouge/bordeaux. Tout cela donne à la montre la chaleur d’un
» péplum en technicolor.
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» Selon le kit presse, le cadran est noir, mais selon mes yeux, et selon mon
» EOS 60D, il semble légèrement brun, comme sous l’effet d’un radium
» imaginaire. A moins que les index/police/aiguilles SuperGilt (©
» Watchonista) rayonnent visuellement sur l’ensemble du cadran…
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» Selon les puristes Tudor, la montre ne devrait pas avoir d’aiguilles
» Snowflake, qui ne matchent pas historiquement avec ce type d’index (il
» devrait y avoir des aiguilles double pencils)… Ainsi que quelques autres
» détails, comme l’insert rouge entre la couronne et le boitier (qui ne
» choque absolument pas une fois la montre en main).
»
» Comme toujours, si la critique est facile, l’art est difficile.
» Aujourd’hui, par exemple, une des seules tentatives presque parfaites de
» refaire une Néo-Vintage, est la Jaeger leCoultre Polaris. Si cette dernière
» est quasi-conforme à la vintage, elle souffre cependant de quelques
» défauts, qui prouvent l’impossibilité (?) de l’exercice : La montre est
» relativement froide, les index « Luminova vintage » sont surfaits, mais
» surtout le prix, qui avoisine les 12.000€, est totalement prohibitif.
» Donc, si l’expertise vintage de cette Polaris est très réussie, par contre
» le résultat produit est un peu mitigé.
» Par comparaison, la Tudor Black Bay, ou certaines Panerai Néo-Vintage, sont
» beaucoup plus amusantes pour des tarifs plus en rapport avec le mouvement,
» bien qu’elles ne soient pas des copies conformes.
»
» Aujourd’hui, il est donc vain de vouloir reproduire à l’identique les
» glorieuses « oldies » :
»
» -La politique interne des maisons d’horlogerie, et en particulier celle des
» groupes d’horlogerie, interdit certaines choses ; par exemple, il semble
» que les aiguilles Mercedes (qui iraient mieux avec ces index) soient plutôt
» réservées aux Rolex.
» -Le niveau qualitatif et la constance de celui-ci a fait un bond quantique
» depuis les années 50-60’: bon nombre de patines et autres lunettes
» délavées, venaient des défauts de fabrication de l’époque.
» -Les procédés se sont fortement industrialisés, et les techniques de
» fabrication des cadrans de l’époque ont été oubliées.
» - Les interdictions successives du Radium, puis du Tritium, rendent caduque
» le vieillissement accéléré des index/cadrans.
» -Personne ne possède la machine à vieillir les montres, d’autant que le
» vieillissement est inhérent à son acquéreur original (CF l’article sur la
» PAM382 « Gonzo »).
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» Moralité, il est bien plus important qu’une montre « sonne » vintage avec
» charisme, plutôt qu’elle soit une impossible copie conforme.
» Autre code vintage que cette Black Bay respecte, le prix. Même s'il reste
» moderne, c’est l’une des néo-vintages les moins chères du marché (citons
» également la Longines Legend Diver).
» La Tudor BB sera vendue environ 2400€ dans sa version sur cuir vieilli (que
» vous vous empresserez de mettre sur NATO) et 2600€ dans sa version sur
» bracelet acier.
» Pour une vintage certifiée et de qualité, il faut compter 10 fois plus, les
» becquerels sont offerts.
»
» NB : Ces deux montres sont équipées de l’ETA 2824 (d’ailleurs, Tudor
» communique clairement dessus, ce qui est rare, donc louable), fréquencé à
» 28800a/h pour 38h de RdM théorique. Le 2824 possède la qualité de son
» défaut, sa banalité, consécutive à sa diffusion colossale, le met à l'abri
» des gros problèmes de SAV. Les compétences et les pièces seront disponibles
» en abondance et pendant très longtemps.
»
» L’autre bombe présentée par Tudor, c’est la Pelagos (en grec= la haute
» mer). Si la Black Bay se grime en mamie des Submariner, la Pelagos se pare
» des habits du petit-fils prodige.
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»
» C’est le remake ultra-futuriste des fameuses Tudor de plongée vintage,
» comme la « Marine Nationale ».
» C’est d’une part un exercice futuriste, mais aussi réaliste. Plutôt que
» proposer une pièce démesurée avec une étanchéité inaccessible aux meilleurs
» plongeurs, Tudor c’est focalisé sur les aspects pratiques et esthétiques.
»
» Depuis des décennies, la Submariner est la source d’inspiration principale
» des petits fabricants en mal de créativité.
» Et force est de constater que, notamment du côté des allemands et parfois
» même des américains, certains parvenaient à proposer des plongeuses plus
» crédibles dans le rôle de la tool-watch, que celles proposées par Rolex.
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» Les Submariner, à force de devenir des produits de luxe, ce sont
» embourgeoisées. Pour damer le pion aux « petits », qui produisent parfois
» du Rolex vintage avec un certain succès, il fallait revenir à la source.
» Et le retour aux sources c'est les clefs de la réussite de cette Pelagos.
» Technique, ultramoderne dans sa conception et ses détails, mais aussi et
» surtout épurée pour laisser le fonctionnalisme s’exprimer.
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» Première grosse surprise, l’utilisation du titane brossé pour le boitier ;
» si le matériau est devenu le grand classique de l’horlogerie, remplaçant
» même l’acier dans certaines maisons, son utilisation était
» quasi-inexistante dans le groupe Rolex…
» Après sa phase d’oxydation, le titane va prendre une légère couleur brune
» (apportant une relative furtivité à la pièce). L’aspect mat se retrouve
» aussi sur la lunette en céramique microbillée.
» Les carrures, qui font sensiblement le volume de celles de la Black Bay,
» paraissent un poil moins grosses que sur cette dernière : le titane brossé
» et le boitier un peu plus gros (42mm) contribuent à affiner le visuel des
» carrures.
» Sur les flancs on retrouve, coté couronne, des épaulements très bien faits,
» sobres et acérés. De l’autre côté se trouve une valve à hélium. Cette valve
» est loin d’être indispensable en plongée de loisir ou semi-pro. Comme sur
» beaucoup de montres, elle est intégrée à 9h, ce qui brise un peu l’harmonie
» du boitier ; une intégration entre les cornes ou à 7h30 ou 10h30 serait
» plus subtile…
» Le dernier point notable, c’est le bracelet en titane. Une série de
» dispositifs, au niveau de la boucle déployante, permettent au bracelet de
» s'adapter au diamètre du poignet, qui varie selon la profondeur:
» l'épaisseur de la combinaison de plongée décroît avec l'augmentation de la
» pression.
» Mais au quotidien, ce qui est vraiment important pour les desk-divers,
» c’est de savoir si l’autoréglage est assez
» fin pour s’adapter aux températures estivales, selon la dilatation du
» poignet du porteur. Les heureux propriétaires pourront partager leurs
» expériences dans quelques mois. Nul doute que si cela fonctionne, Tudor
» aura trouvé la pierre philosophale de la boucle déployante sur bracelet
» métal.
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» Le cadran donne tout son sens à la furtivité et à l’épure que représente
» cette montre. Tout d’abord, il est totalement mat (à l’image du boitier),
» et il présente un rehaut biseauté, avec des créneaux (oui, comme sur les
» Seiko Diver 200) pour laisser la place aux index NON CERCLES !
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» Des index non cerclés de métal, on n’est pas encore complètement revenu aux
» cadrans peints, car les index sont apposés, mais c’est déjà un pas de géant
» pour les amateurs de tool-watches.
» Les index sont carrés, ce qui matche, parait-il, avec les superbes aguilles
» snowflake (vous noterez la finition noire au centre), tant mieux ! Le tout
» lume bleu sur fond noir, comme la SDDS, c’est joli, ça fait technique ;
» mais est-ce que la brillance est meilleure qu’avec une couleur verte ? Il
» faudra aussi tester.
» La montre présente également peu de littérature pour un cadran de
» Submariner. Mais surtout, le cadran en dépit de son absence de clinquant,
» fait très qualitatif : tous les détails, comme le guichet de date ou les
» découpes du rehaut, sont très très soignés.
» Si la Black Bay est un hommage réussi aux montres d’aventuriers et autres
» plongeurs des années 50, la Pelagos est la parfaite montre d’aventurier des
» années 10, efficace, épurée, technique, tous les éléments sont réunis pour
» la joie des Desk-Divers. Le prix sera d’environ 3300€, avec le bracelet
» titane (ce serait criminel de ne pas le prendre), ce qui est très correct
» pour un mythe ressuscité.
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»
» La guerre commerciale fait rage sur tous les fronts, notamment sur celui
» des plongeuses; Du Japon aux USA, en passant par l’Eurasie, Oméga, Rolex,
» Breitling et Tag Heuer se battent pour vendre le plus de montres possible,
» en oubliant parfois la passion simple des amoureux de montres.
» Ce qui vient de se passer chez Tudor est très sain et positif. L’équipe
» créative de Tudor a réussi à manœuvrer le supertanker de Plan-les-Ouates
» avec brio. Ces nouveautés, pensées par des passionnés pour des passionnés,
» prouvent que la création, que les produits les plus cool, ne sont pas
» l'apanage des horlogers indépendants ou des marques de niches…
»
» [image]
»
» [image]

Bonsoir
Merci pour ce post remarquablement développé !

mostra
[image]

corse,
25/05/12, 00:14

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

J'aime beaucoup les deux, détails, matières, mise en oeuvre de l'ensemble.

Pas fan du tout du titane, au porté, je ne pourrai pas craquer sur la futuriste ; l'ancienne en bleu, peut être.

Deux beaux projets qui je crois resteront dans le top, en tout cas devant ce chronomètre Tudor, renaissance qui s'est faite un peu la malle.

TR3993


25/05/12, 06:59

@ mostra

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Bravo et merci :ok:

Comme d'habitude... intéressant et très bien écrit :yes:

Même si je ne suis pas fan ni de l'une ni de l'autre... je reconnais à Tudor, inventivité, relatif respect de l'histoire (même si le mélange de certains codes me dérange) et prix contenu en ces temps de folies sur les prix de l'horlogerie...

fb
[image]

Page d'accueil digne-les-bains,
25/05/12, 08:40

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

salut malik


Si ce n'était les aiguilles, je craquerais sur la Pelagos sur cuir, mais bon ces aiguilles :no:

---
Fabrice

Manivel
[image]

25/05/12, 09:10

@ fb

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Faut voir...
[image]

[image]

Vincent.

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 25/05/12, 12:13

@ Jeff d'Alsace

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» Merci pour ce très beau post, écrit comme à l'habitude avec beaucoup
» d'esprit! Comme toi, coup de cœur pour ces deux modèles. Il m'en faudra une
» des deux, c'est certain. Moi qui n'ai pas de Rolex ce sera d'une certaine
» façon un pas vers la maison â la couronne. Le choix sera difficile. La
» Pélagos (au fait quel mouvement?) est tout simplement parfaite, mais elle
» ferait peut-être un peu trop doublon avec ma 3536. La BB sur cuir sera peut
» être la winner au final.

Merci beaucoup!

Les 2 sont équipés avec un 2824, l'IWC 3536 embarque quoi?

---
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PIFPAF
[image]

Page d'accueil 25/05/12, 12:14

@ km'rol

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» Merci pour cette superbe revue :ok: refroidi par l'aspect charollais de
» profil , je concède à Tudor une volonté d'aller de l'avant en restant dans
» des budgets middle class de bon aloi

Exactement! ;-)

---
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PIFPAF
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Page d'accueil 25/05/12, 12:17

@ Manivel

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» Faut voir...
» [image]
»
» Vincent.

Comme Manivel, les aiguilles ne me posent pas problème (je ne suis pas un Puriste Tudor), mais par contre l'épaisseur est problématique...

D'ailleurs, le coté un peu trop mastoc, passe beaucoup mieux sur la Pélagos, c'est plus cohérent niveau design général, et le titane brossé affine plus que l'acier polis.

---
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Jeff d'Alsace
[image]

France,
25/05/12, 12:40

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

La 3536 embarque un 2892 avec quelques modifs IWC.
Bonne journée!

---
Jeff.

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 25/05/12, 13:23

@ Jeff d'Alsace

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» La 3536 embarque un 2892 avec quelques modifs IWC.
» Bonne journée!

Ah ouais, c'est très similaires donc... J'étais à fond sur la Black Bay pendant Basel, mais plus j'y pense, et plus je me dis que le Pelagos est vraiment bien faîte, c'est vraiment la Submariner qu'on attendais.

---
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fb
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Page d'accueil digne-les-bains,
25/05/12, 13:25

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Les aiguilles pour moi, ça n'est pas une question de purisme (pas top ce néologisme) mais elles sont super moches !!!!!

L'épaisseur donne également à réfléchir

---
Fabrice

barbaque
[image]

25/05/12, 13:26

@ Jeff d'Alsace

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Pourquoi une boite si épaisse ? Dommage car très jolie modèles (j'en ferai bien mon 4 heures )

fb
[image]

Page d'accueil digne-les-bains,
25/05/12, 13:39

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Au fait tu confirmes la disponibilité en août/septembre ? (cf post sur le friday)

Sortir une plongeuse à la fin de l'été ne serait pas très malin, ou bien TUDOR sait qu'il vendra de toutes façons

---
Fabrice

Manivel
[image]

25/05/12, 14:59

@ fb

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Deja dispo en Suisse et la Pelagos dans la (les) semaines a venir.

La THBB part comme petits paims...

Vincent.

autrichongris
[image]

25/05/12, 15:06

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

[image]

Ca m'énerve !! Quand Rolex veut il sait faire !!

Aiguille des minutes idéales, délicieux verre bombé... Réussite du look néo 50s. Il manque la lunette intégralement graduée est c'est la plongeuse parfaite (ou presque, manque les épaulements de la couronne).

---
Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

fb
[image]

Page d'accueil digne-les-bains,
25/05/12, 15:26

@ Manivel

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» Deja dispo en Suisse et la Pelagos dans la (les) semaines a venir.
»
» La THBB part comme petits paims...
»
» Vincent.

merci de ta réponse

---
Fabrice

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 25/05/12, 15:59

@ autrichongris

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» [image]
»
» Ca m'énerve !! Quand Rolex veut il sait faire !!
»
» Aiguille des minutes idéales, délicieux verre bombé... Réussite du look néo
» 50s. Il manque la lunette intégralement graduée est c'est la plongeuse
» parfaite (ou presque, manque les épaulements de la couronne).

Du point de vue plongée, les épaulements sont mieux.
Du point de vue geek, je préfère sans.

N'oublie pas que c'est Tudor qui à réalisé ça, pas Rolex, je pense que le succès de cette pièce pourra entraîner des changements chez Rolex, mais c'est pas gagné. Tudor est un dauphin, Rolex une baleine, c'est pas pareil au niveau de la souplesse.

---
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autrichongris
[image]

25/05/12, 16:35

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Ah la la, ils ont failli y arriver avec la SDDS (lunette splendide, verre bombé idéal...) mais ils manquent quelques détails (aiguilles des minutes plus longues, réhaut visible et stupide, sans parler de la boucle que j'ai dézingué içi). Je n'ose pas imaginer un mix entre cette Tudor et une sub no date ! (en gros une 5513 mais en version moderne et lunette intégralement graduée quoi).

---
Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

Manivel
[image]

25/05/12, 16:36

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Je l'ai pas vu mentionne: pas de rallonge de plongee pour la THBB.
Et environ 170gr sur acier, bracelet 22mm.
Hauteur des flancs de boite, environ 8mm, senssiblement aussi haut que ceux de la DS.

Vincent.

Néo
[image]

Va savoir ?,
25/05/12, 16:48

@ Manivel

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:



Bof pour ce qui est de la ralonge de plongée... pour plonger au bureau on peut s'en passer !

Pour le reste, on en avait déjà parler au moment de la grand messe, ces deux montres sont bien trop épaisses et c'est d'autant plus ridicule que rien ne justifie une telle obésité, ni le calibre, ni l'étanchéité !

pour les détails, la BB j'aime bien les aiguilles mais pas les index, il fallait faire un choix mais de tous temps chez Tudor les choses étaient claires aiguilles carrées = index carrés et aiguilles mercedes = index ronds
la même montre, moins bouffie, avec des index carrés peints et on avait le truc idéal, parce que pour le reste je trouve ça très sympa et assez osé !

L'autre la Pélardon (ah c'est pas son nom ? Je ne vais pas en faire un fromage) les index sont en phase avec les aiguilles, mais quelle idée de faire des index cerclés BLANCS ? Comme d'ailleurs les aiguilles qui au lieu d'être coloris métal sont blanche comme le centre ce qui en fait des gros trucs bien pateux

Là aussi on n'est pas passé loin mais pour moi c'est quand même loupé




---
Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet...

laphroaig007
[image]

Page d'accueil Nice, France,
04/06/12, 17:51

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

J'ai pu essayé la THBB à Genève vendredi dernier chez Bucherer.
Les 4 modèles attribués (et pas tous encore reçus) sont déjà vendus.

Je dois avouer que l'essai de cette nouvelle Tudor est une bonne surprise.
A part l'épaisseur du boitier que je trouve un poil excessif compte tenu du gabarit général de la montre, tout le reste est très réussi, Notamment le cadran avec ses écritures "gilt".

:ok:

---
Always look on the bright side of life... Watch addict...

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 04/06/12, 17:59

@ laphroaig007

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» J'ai pu essayé la THBB à Genève vendredi dernier chez Bucherer.
» Les 4 modèles attribués (et pas tous encore reçus) sont déjà vendus.
»
» Je dois avouer que l'essai de cette nouvelle Tudor est une bonne surprise.
» A part l'épaisseur du boitier que je trouve un poil excessif compte tenu du
» gabarit général de la montre, tout le reste est très réussi, Notamment le
» cadran avec ses écritures "gilt".
»
» :ok:

Pour rebondir sur cette histoire de "Gilt", la caractéristique de cette Tudor, c'est d'être la néo-vintage full gilt la moins chère du marché.

Chez Panerai, les superbes aiguilles dorés se payent très cher...
Et la Longines Legend Diver, même si elle est très réussit, est un peu terne, sans la chaleur des dorures.

---
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laphroaig007
[image]

Page d'accueil Nice, France,
04/06/12, 18:09

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Bien vu :ok:

---
Always look on the bright side of life... Watch addict...

Vivi58
[image]

04/06/12, 21:18

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Merci très beau post :ok: :ok:

La Black Bay a voir !!!

Invité.

05/06/12, 01:24

@ PIFPAF

Salut Malik,

Une fois de plus, une très belle revue, documentée, avec sa partie socio-cu comme il se doit dans une revue by Malik.
En plus, moi qui suis sensible à l'écriture, tu écris bien, tantôt avec humour, tantôt doctement mais toujours troussé de manière agréable.
Donc merci.

Ces roses sans épines mais toutefois sincèrement envoyées, venons en à ces Tudor. Ou plus précisément à cette Black Bay dont tu dis justement qu'elle surfe avec astuce mais dignité sur la vague vintage. Et là de deux choses l'une :
1- Soit on est un vrai amateur de vintage et la Black Bay ne tiendra jamais la route face à une belle 5513 ou 1680 (je suis plutôt Rolex). Tu parles du charme du bombé et des pbs du plexi. Perso, je soulignerais le charme du plexi plutôt que ses pbs mais passons. La chaleur d'une vraie patine est inimitable, comme celle des index peints qui ont viré. Ou encore plus rare d'un beau cadran tropical.
Et il y a une autre chose dont tu ne parles pas et qui nous motive : la chasse ! Trouver SON modèle...
J'ai du acheter au moins une dizaine de 1675 avant de trouver The mienne par exemple. Et les infimes détails comptent. Trouver sa vintage même pour les basiques 1675, 5513, 1680 ou 1665, c'est un chemin initiatique du goût (qui évolue), de la connaissance (qui grandit avec les années), des bonnes filières (qui se tarissent) et enfin de la chance (qui s'attrape, quand il ne s'agit pas plutôt de risque).

2- Soit on n'est pas amateur de vintage spécialement et la Black Bay fera l'affaire. Son caractère Canada Dry sera secondaire (cf vieille pub de la marque) et elle tiendra la rampe, même si effectivement ses flancs de boite sont ridiculement épais, allant ainsi à l'inverse du sentiment de légèreté et de finesse dans le dessin que nous offrent les vintages.

Tu cites la Polaris et on pourrait ajouter la Deep Sea alarm chez JLC. Deux "Tribute to" qui se justifiaient plus car en vintage, elles sont quasiment introuvables aujourd'hui et quand on a cette chance, les prix délirent. Ce n'est pas encore (tout à fait) le cas des vintages Rolex de base (5513, 1680, 1675, 1665)...même si les très belles commencent à valoir un peu. Si j'ai bien tout compris à l'époque de ces rééditions, le but était de coller au plus près des anciennes mais pas de re-interpréter une montre moderne à la sauce vintage. Le tout en série limitée of course.

Cordialement,
Didier.

h trois
[image]
L'Yonne, l'Autre Pays du Sexe,
05/06/12, 10:36

@ Invité.

Salut Malik,

du bon boulot de Mr Pif et du Dr Paf

---
H3

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 05/06/12, 10:57

@ Invité.

Salut Malik,

» Une fois de plus, une très belle revue, documentée, avec sa partie socio-cu
» comme il se doit dans une revue by Malik.
» En plus, moi qui suis sensible à l'écriture, tu écris bien, tantôt avec
» humour, tantôt doctement mais toujours troussé de manière agréable.
» Donc merci.
»
» Ces roses sans épines mais toutefois sincèrement envoyées, venons en à ces
» Tudor. Ou plus précisément à cette Black Bay dont tu dis justement qu'elle
» surfe avec astuce mais dignité sur la vague vintage. Et là de deux choses
» l'une :
» 1- Soit on est un vrai amateur de vintage et la Black Bay ne tiendra jamais
» la route face à une belle 5513 ou 1680 (je suis plutôt Rolex). Tu parles du
» charme du bombé et des pbs du plexi. Perso, je soulignerais le charme du
» plexi plutôt que ses pbs mais passons. La chaleur d'une vraie patine est
» inimitable, comme celle des index peints qui ont viré. Ou encore plus rare
» d'un beau cadran tropical.
» Et il y a une autre chose dont tu ne parles pas et qui nous motive : la
» chasse ! Trouver SON modèle...
» J'ai du acheter au moins une dizaine de 1675 avant de trouver The mienne
» par exemple. Et les infimes détails comptent. Trouver sa vintage même pour
» les basiques 1675, 5513, 1680 ou 1665, c'est un chemin initiatique du goût
» (qui évolue), de la connaissance (qui grandit avec les années), des bonnes
» filières (qui se tarissent) et enfin de la chance (qui s'attrape, quand il
» ne s'agit pas plutôt de risque).
»
» 2- Soit on n'est pas amateur de vintage spécialement et la Black Bay fera
» l'affaire. Son caractère Canada Dry sera secondaire (cf vieille pub de la
» marque) et elle tiendra la rampe, même si effectivement ses flancs de boite
» sont ridiculement épais, allant ainsi à l'inverse du sentiment de légèreté
» et de finesse dans le dessin que nous offrent les vintages.
»
» Tu cites la Polaris et on pourrait ajouter la Deep Sea alarm chez JLC. Deux
» "Tribute to" qui se justifiaient plus car en vintage, elles sont quasiment
» introuvables aujourd'hui et quand on a cette chance, les prix délirent. Ce
» n'est pas encore (tout à fait) le cas des vintages Rolex de base (5513,
» 1680, 1675, 1665)...même si les très belles commencent à valoir un peu. Si
» j'ai bien tout compris à l'époque de ces rééditions, le but était de coller
» au plus près des anciennes mais pas de re-interpréter une montre moderne à
» la sauce vintage. Le tout en série limitée of course.
»
» Cordialement,
» Didier.

Déjà, merci beaucoup. Ca fait plaisir, sincèrement.

Ensuite, effectivement, j'ai raté cette dimension "chasse", parce que finalement, je suis typiquement un consommateur de moderne.
Au fond, j'aime bien la sécurité que me procure un produit canadryisé, je reste un modeste dans mes motivations d'achat, et en bon maquignon Charentais, je ne veux pas me vautrer en achetant du vintage-franken-fake...
(pareillement, j'aurais pus acheter une DS, mais j'ai acheté une Citron récente, truffé d'airbags, de capteurs à la con, et toute étoilé de l'Euroncap).
Par rapport à ta quête, comme tout amateur de montres, je fais beaucoup attention au détail, mais contrairement à pas mal d'amateurs de montres, pas au point qu'ils me fassent oublier la globalité. C'est pour ça que j'achète des Panerais, truffés de détails scandaleux, mais avec une globalité d'une sauvagerie et d'un absolutisme non égalé.

D'autre part, je penses, que cette BB, s'adresse à ceux qui ne veulent pas vraiment se prendre la tête.

Pour être honnête avec toi, en lisant les commentaires, j'ai presque viré ma cuti, et je suis presque passé à la Pelagos, si je devais en choisir une des 2 demain. Le vrai plus de la Pelagos, c'est qu'elle prouve que Rolex/Tudor à encore quelque chose à dire, après l'inquiétant embourgeoisement de ces 20 dernières années.

Pour la Deep Sea Alarm, j'ai du l'avoir 5 minutes dans les mains, donc j'ai du mal à en parler. Alors que j'avais eu l'occasion de beaucoup jouer avec la Polaris quand elle est sortit.

Cela dit, vu la tranche tarifaire de la Tudor BB, la meilleure montre à lui comparer est la Longine Legend Diver...

---
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PIFPAF
[image]

Page d'accueil 05/06/12, 10:57

@ h trois

Salut Malik,

» du bon boulot de Mr Pif et du Dr Paf

La clinique du Paf. Tout un programme. :lol3:

---
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Invité.

05/06/12, 19:49

@ PIFPAF

Salut Malik,

Déjà, merci beaucoup. Ca fait plaisir, sincèrement. »
De rien.


» Pour être honnête avec toi, en lisant les commentaires, j'ai presque viré
» ma cuti, et je suis presque passé à la Pelagos, si je devais en choisir une
» des 2 demain. Le vrai plus de la Pelagos, c'est qu'elle prouve que
» Rolex/Tudor à encore quelque chose à dire, après l'inquiétant
» embourgeoisement de ces 20 dernières années.

»
Là, je te suis. Celle-là ne fait pas semblant et dans son genre, elle est plus intéressante que la 1ère. Ce n'est que mon avis à 2cts... :lol:

Exupery (Modérateur)
[image]
15/02/13, 10:59

@ PIFPAF

Salut Malik,

» D'autre part, je penses, que cette BB, s'adresse à ceux qui ne veulent pas
» vraiment se prendre la tête.
»
» Cela dit, vu la tranche tarifaire de la Tudor BB, la meilleure montre à lui
» comparer est la Longine Legend Diver...

Merci de cette revue, d'une montre que je pense avoir tres bientôt. Pareillement, je n'aime pas spécialement le vintage pour le vintage, mais je regrette qu'on ne fasse plus de cadrans gilt, ou la marque est moins contrastée et se fait plus discrete. Je regrette que les verres ne soient plus bombés, mais je ne regrette pas forcément pas spécialement le matériau plexi rayable. Je regrette que les montres aient maintenant toutes des protege-couronne, je regrette la lunette moderne des plongeuses, et lui préfere la lunette fine des anciennes submariner des années 50... Enfin, détail minime, je préfere l'ancienne rose au nouveau blason. Bref, cette Black Bay est vraiment faite pour moi, tout en tons chauds et en rondeurs, et unique avec ce rouge profond. D'avoir repris l'aiguille des heures snowflake, crémeuse qui plus est, est une tres bonne idée.

A l'opposé, malgré les innombrables revues techniques dithyrambiques, l'esthétique de la Pelagos me laisse completement de marbre, pour les raisons citées ci-dessus. C'est inexplicable, mais je ne me range pas a l'avis du plus grand nombre d'amateurs qui la préferent a la BB.

Par rapport a la Longines, j'ai essayé les deux, et je trouve toujours qu'elle est belle en photo, mais des que je la passe au poignet, il lui manque un je-ne-sais-quoi... Et elle est trop grande pour moi.

Bref, ce sera Black Bay :)

---
**Exupéry (Modérateur)**

Exupery (Modérateur)
[image]
15/02/13, 11:14

@ Exupery (Modérateur)

Salut Malik,

Changement d'insert... une curiosité.
[image]

---
**Exupéry (Modérateur)**

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 15/02/13, 13:05

@ Exupery (Modérateur)

Salut Malik,

» Bref, ce sera Black Bay :)

:ok:

J'ai eut quelques jours la Pelagos au poignet... Et effectivement, c'est une belle montre. Mais c'est vrai qu'elle est relativement glaciale, ce qui peut faire son charme.

Mais comme toi ma préférence va à la BB.

Sympa le photoshop, mais je verais bien une éventuelle lunette bleu un poil plus clair, ici, le bleu à tendance à refroidir la montre, dommage...

---
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vulcain

Paris,
18/02/13, 15:46
(Modifié par vulcain
le 18/02/13, 16:19)


@ PIFPAF

Salut Malik,

Concernant l'anachronisme index cerclés/aiguilles Snowflake, j'étais comme beaucoup heurté par cette association, dûe comme tu le rappelles aux diktat de la grande soeur Rolex qui ne veut plus de signes extérieurs qui rappellent trop l'ADN de la marque à la couronne sur les Tudor: Exit la loupe pour l'Heritage Chrono, plus d'aiguilles Mercedes, de lunette et de couronne/épaulements de couronnes identiques sur les plongeuses. Politique clairement assumée et annoncée aux grands prêtres de la Marque sur les Forums, comme James Dowling qui répercuta l'info sur TZ US.

Et puis je suis tombé l'année dernière sur un post d'un adorateur de Tudor, pour qui ce montage cadran aux index cerclés/aiguilles Snowflake avait existé sur une très courte période.
Il l'avait remarqué sur une série de montres aux numéros de série voisins et certains AD canadiens se souvenaient de ce montage particulier, notamment pour des montres livrées à la Marine canadienne.

Il a donc écrit à Tudor pour leur demander de chercher dans leurs archives.
La réponse est intéressante car:

-Tudor répond :ok: , reste accessible aux passionnés qui posent des questions à la mords moi le noeud qui n'intéressent personne à part les besogneurs de :mouches: .

-La marque n'a malheureusement pas conservé toutes ses archives et n'a pu ni confirmer ni infirmer cette hypothèse. Tudor précise néanmoins que ce montage semble être d'origine sur les photos présentées, sans pouvoir le garantir à 100%. Mais cet assemblage n'est peut être pas si incongru que cela.

-Ce qui est sûr, c'est que lors des révisions, Tudor, au début des années 2000, lorsque les cadrans Snow flake étaient épuisés, procédait à ce genre de montage: cadran cerclé au Luminova/aiguilles Snow flake au Luminova pour le remplacement des pièces d'origine.

Le post et la montre en question qui est "dans son jus", d'après son propriétaire:


[image]

[image]

Morgan (Tudorcollector.com) heard a story that these submariners were delivered (by a local AD) to the Canadian marine.

This was the letter from Tudor :

[image]

[image]

---
"I wanna have the same last dream again, the one where I wake up and I'm alive" (Angels & Airwaves)

PIFPAF
[image]

Page d'accueil 18/02/13, 16:15

@ vulcain

Salut Malik,

Merci Michel, tu m'apprends cette info! :ok:

Cette combinaison faisait hurler les spécialistes-marchands,pas les passionnés ou les amateurs, cherchant juste une montre néo-vintage réussit, sans devoir vendre sa caisse.
Ce qui me fait hurler, personnellement, c'est bien plus l'épaisseur des carrures de cette Black Bay, que le cadran.

La réponse de Tudor à le mérite de l’honnêteté (et oui, ils sont très sympa en privé)...
D'autres marques surferaient sur l'opportunité pour mieux légitimer une SL.

---
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padboss


18/02/13, 17:18

@ PIFPAF

Salut Malik,

Merci pour ce partage, je possède cette montre depuis peu et lui trouve un réel charme, un ami ayant une sub nous avons fait l'échange l'espace d'une journee et ce dernier la trouve au moins aussi bien et est en passe de craquer.
il n'y ait guère que l'épaisseur de la boite que le dérange un peu.
le photoshop avec la lunette bleue est assez réussi mais je trouve qu'il rend la montre assez froide et la rapproche de la pelagos qui joue son role d'instrument à merveille, efficace, robuste, bien pensé mais froid et AMHA sans âme...

autrichongris
[image]

19/02/13, 16:27

@ padboss

Salut Malik,

Pour revenir au post initial de pifpaf, les deux cartons de 2012 ces deux la ! J'ai le plaisir d'avoir la pelagos, quelle réussite, la montre de plongée presque parfaite.

---
Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

knvbparis


paris/chamonix,
22/02/13, 10:56

@ PIFPAF

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

http://vimeo.com/59919349

petite contribution prise sur hodinkee

---
vanitas vanitatum omnia vanitas

FRANCOIS
[image]

Au dessus du cafè des sports,
23/02/13, 08:53

@ vulcain

pour illustrer cette histoire de Tud'

deux images du net, mais sans garantie bidouillage ou non:ok:


[image]
[image]

---
[image]

Néo
[image]

Va savoir ?,
23/02/13, 09:50

@ FRANCOIS

pour illustrer cette histoire de Tud'

» deux images du net, mais sans garantie bidouillage ou non:ok:
»
»
»
» [image]
» [image]

Je pense que la vintage est bidon....





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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet...

FRANCOIS
[image]

Au dessus du cafè des sports,
23/02/13, 10:22

@ Néo

c'est dans cette cette revue ....

.... le gars semble pourtant avoir des connaissances en Tud', mais
bon cela ne garantie pas qu'il n'y est pas eu un bidouillage comme
tu le précises:yes:


http://www.hodinkee.com/blog/tudor-pelagos-review

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[image]

Néo
[image]

Va savoir ?,
23/02/13, 10:44

@ FRANCOIS

c'est dans cette cette revue ....

Aiguilles des minutes nettement trop grosse, cadran pateux index zarbis

bref pas très nette la snow flaque du Môssieur...

Mais comme on dit ce n'est que mon avis (pas très humble je le reconnais)


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Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est un plaisir de fin gourmet...

karamazov


23/02/13, 11:49

@ knvbparis

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» http://vimeo.com/59919349
»
» petite contribution prise sur hodinkee

Merci pour cette vidéo.Très interessante cette boucle (fragile?)
D'occaz je saute dessus.Par contre exit la black bay et son épaisseur vraiment pas en adéquation avec son coté vintage.Vraiment dommage :(

autrichongris
[image]

23/02/13, 13:19

@ karamazov

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

»
» Merci pour cette vidéo.Très interessante cette boucle (fragile?)

Seul le temps le dira.
Je porte le bracelet comme le montre la vidéo c'est avec possibilité de faire jouer le ressort en cas de tension. A ce stade c'est très efficace et confortable.
Autant j'étais fand e la simplicité de la boucle micrométrique rétractable des Seiko (sur la MM 300, la SD 600 ou la GS 200), mais là on est un cran plus loin. Reste à voir la tenue dans le temps, surtout quand elle aura baroudé un peu, notamment sous l'eau !

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

charloug
[image]

exilé sur la French riviera...,
27/02/13, 18:25

@ autrichongris

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

Salut L'Autrichon,
j'attends tes impressions (une revue?) de plongeur pragmatique sur cette montre avec une grande impatience!

Grâce a vos commentaires à tous (JM, Boris, PifPaf et toi), je commence très sérieusement a penser a sauter le pas pour cette Tudor, mouton chronomanique que je suis...

autrichongris
[image]

27/02/13, 21:49

@ charloug

Tudor Pelagos & Black Bay @ Baselworld 2012:

» Salut L'Autrichon,
» j'attends tes impressions (une revue?) de plongeur pragmatique sur cette
» montre avec une grande impatience!
»
» Grâce a vos commentaires à tous (JM, Boris, PifPaf et toi), je commence
» très sérieusement a penser a sauter le pas pour cette Tudor, mouton
» chronomanique que je suis...

Ben, il me faudrait un appareil photo sous-marin, et j'ai pas. Je peux essayer de faire de la littérature la prochaine fois que je la trempe, mais rien ne vaut les photos ou les videos. Celle de JM sur MDP est excellente, je t'y renvoies !

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Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir. Sviatoslav Richter

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